Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Ce dispositif rapportait des millions de dollars dans les coffres de l'État

La SQ se départit de son système de reconnaissance des plaques d'immatriculation

durée 15h49
15 novembre 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Dans les dernières semaines, la Sûreté du Québec a procédé au retrait des lecteurs de plaques d’immatriculation de ses autopatrouilles, un dispositif qui prenait place près des gyrophares.

Bien que cet équipement était apprécié par les policiers de par son utilité opérationnelle, il a été décidé, à la suite d’une analyse et d’un commun accord avec la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), de cesser le financement de cet outil.

Dans les faits, le système de reconnaissance des plaques d'immatriculation permettait aux policiers d'identifier les automobilistes dont le permis est sanctionné ou dont la plaque était impayée. Chaque année, il rapportait des millions de dollars dans les coffres de l'État, une somme que la SQ a refusé de confirmer malgré une demande en ce sens. 

On retrouvait 64 de ces appareils toujours en fonction sur les routes de la province en 2021. Quatre ans auparavant, soit en 2017, ce chiffre était de 93. C’est à partir de cette année-là que la popularité de ce dispositif a connu une baisse en atteignant 83 appareils en fonction en 2018 puis 64 en 2019 et 2020.

Par courriel, la SQ précise que « cet outil de détection sert particulièrement à la détection et à l’interception des conducteurs ayant principalement des immatriculations ou des permis impayés ou sanctionnés permettant ainsi le retrait des véhicules et conducteurs en infraction au Code de la sécurité routière ou au Code criminel. Par contre, il est difficile d’évaluer son apport direct sur l’amélioration du bilan routier.»

La Sûreté du Québec n'a pas voulu préciser si cette technologie sera remplacée par une autre au cours des prochaines semaines ou des prochains mois. 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Technologistes médicaux: une pénurie silencieuse qui crée des retards dans le réseau

Travailleurs de l'ombre et métier méconnu du public, les technologistes médicaux sont essentiels pour traiter les patients. Toutefois, une «pénurie critique» de technologistes sévit présentement au Québec, ce qui engendre des retards dans le réseau de la santé.  Les analyses effectuées par les technologistes médicaux permettent au médecin de ...

Les besoins en psychologues seront comblés en 2026, estime le ministre Carmant

Les besoins en psychologues dans le réseau de la santé seront pourvus dans deux ans, selon les estimations du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.  Lors de l’étude des crédits budgétaires, jeudi, il a expliqué qu’il y avait 2271 psychologues actuellement dans le réseau et que les besoins se situaient à 2340, pour cette année, donc un ...

durée Hier 15h00

Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...