Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Examen professionnel controversé

Une demande d'action collective déposée contre l'Ordre des infirmières

durée 09h00
11 octobre 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Une demande d'action collective a été déposée mardi en Cour supérieure contre l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Le demandeur cherche à obtenir réparation au nom des centaines de candidates ayant échoué à l'examen d'admission de l'ordre depuis janvier 2021.

Le demandeur nommé Jason Aurélien souhaite obtenir le statut de représentant de l'action collective. C'est le cabinet montréalais Belton avocats qui a entrepris la procédure.

Selon le contenu de la requête dont La Presse Canadienne a obtenu copie, le demandeur est un candidat à l'exercice de la profession d'infirmier (CEPI) âgé de 24 ans. Il a obtenu son diplôme d'études collégiales en décembre 2021. Depuis, il a échoué trois fois au controversé examen professionnel de l'OIIQ.

M. Aurélien a notamment fait partie des cohortes de candidats aux séances de septembre 2022 et de mars 2023, où le taux d'échec anormalement élevé a fait l'objet d'une enquête du commissaire à l'admission aux professions. Ce dernier a révélé que l'examen présentait des failles méthodologiques mettant en doute sa validité et sa fiabilité.

Me Fernando Belton, qui signe la requête, réclame des dommages pécuniaires et non pécuniaires pour son client ainsi que pour toute personne «ayant échoué au moins une fois l’examen professionnel d’admission (de l'OIIQ) entre janvier 2021 et septembre 2023».

Dans le cas plus précis du M. Aurélien, celui-ci réclame la somme de 7500 $ à titre de dommages non pécuniaires pour les préjudices subis ainsi que la somme de 22 500 $ pour ses pertes pécuniaires.

Les ordres professionnels bénéficient d'une forme d'immunité contre les poursuites en raison de l'article 193 du Code des professions. Cette protection vise à leur permettre de jouer leur rôle de protection du public en forçant les tribunaux à présumer de leur bonne foi. Or, Me Belton croit être en mesure de franchir cet obstacle. 

Selon l'avocat, l'ordre n'aurait pas respecté les exigences du Code des professions, car il aurait «systématiquement fait preuve d’insouciance grave dans la préparation» de son examen, écrit-il. Il dit tirer cette conclusion en s'appuyant sur les divers rapports déposés par le commissaire à l'admission aux professions.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 9h00

Instagram annonce des mesures de protection pour les adolescents

Les adolescents sur Instagram n'auront par défaut plus accès au contenu interdit aux moins de 13 ans et ne pourront pas modifier leurs paramètres sans l'autorisation d'un parent, a annoncé Meta mardi. Cela signifie que les enfants utilisant des comptes réservés aux adolescents verront des photos et des vidéos similaires à celles d'un film ...

Publié le 13 octobre 2025

Un fœtus peut se familiariser avec une langue étrangère dans le ventre de sa mère

Des chercheuses en neuropsychologie de l’Université de Montréal ont fait une découverte fascinante. Elles ont constaté qu’il est possible de se familiariser avec une langue étrangère avant même de venir au monde. Après avoir fait écouter à répétition une autre langue à des fœtus dans le ventre de femmes issues de milieux complètement ...

Publié le 13 octobre 2025

Les aliments sucrés et salés sont moins chers que leurs équivalents «santés»

Les aliments emballés transformés, tels que le pain ou les grignotines, riches en sel et en sodium, sont moins chers que leurs équivalents plus sains, rapporte une étude réalisée par une équipe de chercheuses de l'Université Laval. Pour évaluer la qualité nutritionnelle des aliments, les chercheuses se sont fiées au symbole nutritionnel «Élevé ...