Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le concours se déroulera du 5 février au 17 mars 2024.

Le défi «J'arrête, j'y gagne» s'attaque à la dépendance au vapotage

durée 09h00
20 décembre 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Depuis 25 ans, le défi «J'arrête, j'y gagne!» aide les Québécois à cesser de fumer. Pour la première fois cette année, on les invite aussi à se libérer de leur dépendance à la nicotine causée par les produits de vapotage.

Décrocher d’une dépendance à la nicotine n’a rien d’anodin. Il ne s’agit pas que d’une mauvaise habitude ou d’une question de volonté. C’est une substance psychoactive qui agit sur le cerveau et le pousse à en réclamer constamment une nouvelle dose.

Porte-parole du défi, le pharmacien Alexandre Chagnon est bien placé pour témoigner de la difficulté que vivent les fumeurs cherchant à écraser pour de bon. 

«Il ne faut pas se leurrer, c'est très difficile, surtout dans les premiers jours et les premières semaines, explique-t-il. On peut ressentir des effets de sevrage comme des maux de tête et de l'irritabilité.»

Or, il existe plusieurs méthodes pour y parvenir et le défi «J'arrête, j'y gagne!» propose une recette ayant fait ses preuves. On estime que 75 % des participants réussissent à ne pas toucher à la cigarette ou aux produits de vapotage pendant les six semaines du concours.

Selon Alexandre Chagnon, la meilleure stratégie demeure la préparation. Il faut d’abord se fixer une date – cette année le défi débute le 5 février 2024 –, puis on fait un bon ménage de la maison, en se débarrassant des paquets restants, en retirant les cendriers et en tentant de chasser l'odeur.

Ensuite, il faut se trouver des habitudes de remplacement comme de bouger, de jouer dehors ou de manipuler autre chose avec ses mains que l'on peut porter à la bouche.

«Les gens qui arrêtent à froid et qui réussissent sont bien davantage l'exception que la règle», assure le pharmacien. Il ajoute du même coup que cette méthode peut être particulièrement désagréable en raison des effets de sevrage.

On peut adoucir le sevrage par l’usage de thérapies de remplacement comme des gommes, des pastilles, des timbres ou des vaporisateurs. Ces produits peuvent maintenant être prescrits directement par un pharmacien.

Dans le cas du vapotage, l’industrie de la nicotine a bien tenté de le faire passer pour un outil de cessation tabagique. Mais un grand nombre d’adeptes ont plutôt vu leur dépendance à la nicotine se transposer. On a aussi observé un très grand nombre de nouveaux adeptes non-fumeurs devenus dépendants à la cigarette électronique.

«C'est un mal pour un autre, mais moins pire», concède le pharmacien. Dans l’idéal, il faut cependant que la démarche mène vers un abandon complet. 

À compter d’aujourd’hui, 20 décembre, les personnes intéressées à décrocher de la nicotine et à participer au concours donnant la chance de remporter 5000 $ peuvent s’inscrire sur la plateforme Défitabac.ca. Une foule de documents et d’outils sont disponibles pour aider les participants à relever le défi de ne pas fumer ou vapoter pendant six semaines.

Le concours se déroulera du 5 février au 17 mars 2024.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 13 octobre 2025

Un fœtus peut se familiariser avec une langue étrangère dans le ventre de sa mère

Des chercheuses en neuropsychologie de l’Université de Montréal ont fait une découverte fascinante. Elles ont constaté qu’il est possible de se familiariser avec une langue étrangère avant même de venir au monde. Après avoir fait écouter à répétition une autre langue à des fœtus dans le ventre de femmes issues de milieux complètement ...

Publié le 13 octobre 2025

Les aliments sucrés et salés sont moins chers que leurs équivalents «santés»

Les aliments emballés transformés, tels que le pain ou les grignotines, riches en sel et en sodium, sont moins chers que leurs équivalents plus sains, rapporte une étude réalisée par une équipe de chercheuses de l'Université Laval. Pour évaluer la qualité nutritionnelle des aliments, les chercheuses se sont fiées au symbole nutritionnel «Élevé ...

Publié le 13 octobre 2025

Le gouvernement du Québec n'en fait pas assez pour les adolescents

Environ la moitié des Québécois estiment que le gouvernement de la province n'en fait pas assez pour les adolescents, selon un récent sondage Léger commandé par le Regroupement des maisons des jeunes du Québec (RMJQ). À un an des élections provinciales, le RMJQ demande aux partis politiques de s'engager concernant les enjeux qui touchent ces ...