Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Selon le Bureau de la sécurité des transports du Canada

Le pays n'est pas bien préparé aux urgences maritimes

durée 16h00
31 juillet 2024
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) s'inquiète de lacunes dans la préparation du Canada aux urgences maritimes, qui pourraient selon lui représenter un risque pour les navires, l'environnement ainsi que la santé et la sécurité du grand public.

L'organisme fédéral a publié mercredi un rapport d'enquête sur le déversement de plus de 100 conteneurs et un incendie à bord du MV Zim Kingston survenu en Colombie-Britannique en octobre 2021.

Le document indique que l'incident a soulevé des enjeux «sur la disponibilité et la capacité des ressources canadiennes» en cas d'urgence.

Le BST affirme que le Canada n'a pas de plan pour répondre aux événements impliquant des substances nocives autres que le pétrole, et il réclame un guide complet pour gérer les navires dans les mers agitées, notamment quant au risque de roulis paramétrique.

Le rapport indique que contrairement aux États-Unis, le Canada n'exige pas de plans préétablis d'intervention en cas d'incendie ou de sauvetage maritime, et que la Garde côtière canadienne ne participe pas directement à l'extinction des incendies.

Le porte-conteneurs grec a basculé et perdu 109 conteneurs par-dessus bord à environ 50 kilomètres au sud d'Ucluelet, en Colombie-Britannique, déversant sa cargaison le long des plages de l'île de Vancouver.

Environ 36 heures plus tard, alors que le navire était ancré au large de Victoria, un incendie s'est déclaré dans un conteneur transportant un produit chimique dangereux, qui s'est ensuite propagé à d'autres conteneurs.

Le rapport du BST indique que le gouvernement fédéral a l'intention de créer un système unique pour répondre à tous les incidents de pollution marine et que Transports Canada élabore des règlements pour renforcer les exigences de préparation de l'industrie, mais cela pourrait prendre encore quatre ans.

«Dans l’intervalle, le Bureau se préoccupe du fait qu’il y a des lacunes dans l’état de préparation du Canada relativement aux urgences maritimes qui dépassent la capacité d’intervention de l’équipage d’un navire, ce qui présente un risque pour les navires, pour l’environnement, ainsi que pour la santé et la sécurité du grand public», note le BST dans son rapport.

La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

Les bienfaits de repenser sa relation avec l'alcool avec le Défi 28 jours

Sans nécessairement être alcooliques et avoir touché le fond du baril, plusieurs Québécois remettent en question leur consommation d'alcool. Pour ceux qui ont envie de faire une pause, la Fondation Jean Lapointe les invite à s'inscrire au Défi 28 jours sans alcool, qui a lieu cette année pendant deux mois plutôt qu'un. Pour sa treizième édition, ...

Publié à 13h00

Environnement: 2025 a été l'année des reculs

L’année qui vient de s’écouler a été marquée par des reculs en matière de protection de l’environnement au Québec et au Canada, des reculs souvent justifiés par les décisions du président américain. Mais Donald Trump a le dos large, selon certains observateurs qui appellent les gouvernements à résister aux pressions visant à faire marche arrière en ...

Publié hier à 18h00

Les urgences débordent et Santé Québec s'attend à une hausse de l'achalandage

Les urgences débordent de nouveau, mais certaines régions s'en tirent mieux que d'autres. Lundi matin, le taux d'occupation sur civière pour l'ensemble de la province s'élevait à 128 % et Santé Québec s'attend à une augmentation dans les prochains jours, entre autres en raison du pic de l'influenza qui est sur le point d'être atteint. Parmi les ...