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Michel Jodoin un athlète en affaires

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21 avril 2014
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Par Stéphanie Mac Farlane

Allonger d’une journée, un voyage d’affaires pour participer à un demi-marathon? C’est l’affaire de Michel Jodoin, propriétaire de la cidrerie du même nom à Rougemont qui est récemment revenu d’Arizona où il a jumelé business et sport.

Après avoir atteint les sommets de l’Aconcagua (Argentine), de l’Elbrouz (Russie) et du Kilimandjaro (Tanzanie), Michel Jodoin, assis tout bonnement sur son perron, a décidé de chausser des espadrilles de course. C’était il y a 7 ou 8 ans, dit-il. «Je voyais un coureur passer tous les jours. Dans ce temps-là, la course n’était pas aussi populaire. Je le trouvais pas mal fou! Mais j’ai essayé.»

S’il s’adonnait au vélo de montagne et à la randonnée, il s’est rapidement rendu compte que la course sollicitait d’autres habiletés.

«La première fois, je n’ai pas couru longtemps, un 200 mètres gros max, lance-t-il en riant. Je pompais l’huile. Ça ne faisait pas travailler le moteur de la même façon.»

Malgré l’adversité, il a persévéré. Après une dizaine de jours, il réussissait à parcourir 2,5 kilomètres, avant d’enchaîner les sorties de cinq, puis de dix kilomètres. Et il a eu la piqure. «La deuxième année, j’ai fait beaucoup de courses. Chaque week-end, je faisais une course et je me pratiquais dans la semaine», explique-t-il.

Les 21 kilomètres d’un demi-marathon sont devenus à sa portée. «Je me disais que faire un marathon, ça n’avait pas d’allure», poursuit l’homme d’affaires. Et pourtant… il s’inscrit à une clinique de marathon et franchit la ligne d’arrivée de son premier 42 km à Ottawa en 2008. C’était l’écriture d’un nouveau chapitre. «Depuis, j’ai fait beaucoup de marathons. L’an passé, j’ai été sage, j’en ai fait juste trois! Mais en 2012, j’en ai fait 12, un par mois.»

La force du mental

Michel Jodoin court entre 40 et 60 kilomètres par semaine. Comme si terminer un ultramarathon n’était pas suffisant, l’homme de 56 ans se complique la vie à l’entraînement. «Je me donne des conditions plus difficiles. Ça me permet de préparer mon mental parce que tout se passe entre les deux oreilles.»

Et prendre part à un ultramarathon est un défi en soi, concède-t-il. «De temps en temps, j’aime ça me challenger. Pour faire un ultramarathon, ça prend tout un mental. C’est très dur. On se dit qu’on serait mieux étendu sur une plage avec une bière à la main! C’est difficile, mais après on a de l’euphorie!»

Et, peu importe les conditions, peu importe les difficultés, il a toujours franchi le fil d’arrivée. «Je n’ai jamais lâché, même si c’était difficile. Tu mets un pied devant l’autre, un pas à la fois.»

«Quand j’ai un moment de libre, je pars courir. S’il le faut, je me lève à 4h du matin. Je cours pour moi. C’est une façon d’évacuer le stress et le travail. Quand je reviens, ça fait du bien!» Michel Jodoin

De quoi rappeler la célèbre citation de Bob, le personnage du film <I>Les Boys<I> interprété par Marc Messier. «The mental… Le mental… Mental toughness… La dureté du mental.»

Courir aux quatre coins du globe

S’il participe à de nombreuses compétitions organisées au Québec, Michel Jodoin a foulé les routes d’autres continents, dont certains sont un peu moins fréquentés! En feuilletant une revue française, il a découvert le Marathon des sables, une course de 250 km sur six jours dans le désert marocain en autosuffisance alimentaire.

«J’ai fini dans la moyenne. Je ne vais pas là pour battre des records, mais pour m’amuser et finir. Il faisait très chaud, mais il y avait de beaux paysages. Je ne suis pas un coureur vite, mais je cours longtemps. Quand je cours, c’est une quête intérieure avec moi-même. Ça me permet d’évacuer dans un contexte le fun

En plus de réussir une seconde fois le Marathon des sables, Michel Jodoin a couru 240 km dans le désert du Namib en Namibie.

L’homme d’affaires est passé du désert de sable au désert de glace. «Le plus bel événement que j’ai couru, c’est dans le nord du Groenland. J’ai couru sur la calotte glacière.» Aube infinie et aurores boréales étaient au rendez-vous. En 2012, il est allé à l’autre extrémité du globe pour prendre part à un marathon en Antarctique où il a côtoyé de magnifiques montagnes.

Il a foulé aussi le sol américain, écossais, français. Il est d’ailleurs récemment revenu de Phoenix en Arizona où il a jumelé affaires et course. «J’organise mon travail en fonction des différentes courses. C’estben cool! Et ma conjointe est aussi une marathonienne. On se motive mutuellement», explique l’homme.

Son prochain défi? Courir les sept continents. «J’ai fait le pire! Il me reste l’Asie, l’Indonésie. Je ne le terminerai pas cette année. Peut-être en 2015», dit-il. Quoique des amis aimeraient bien le ramener au Maroc pour qu’il prenne part à un troisième Marathon des Sables…

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