Hommage et commémoration au Marathon de Boston

Par Claudy Laplante-St-Jean
Un an après les explosions survenues au fil d'arrivée qui ont fait trois morts et plus de 260 blessés, le Marievillois Jean Larose était de retour au Marathon de Boston, le 21 avril. L'athlète, qui a connu des difficultés vers le 32ème km, a terminé l'épreuve en 4h01.
«Je suis déçu parce que je voulais faire aussi bien que l'an passé, soit 3h50, mais c'est un temps raisonnable pour mon âge!», lance le marathonien encore endolori de sa cinquième participation au Marathon de Boston.
Bien qu'il n'ait pas vu directement le carnage provoqué par les attentats de l'an dernier, M. Larose, qui était dans la zone de recouvrement située après le fil d'arrivée, se rappelle bien du son des explosions et de la fumée créée par celles-ci. Tout comme les milliers de spectateurs et de coureurs présents, cette année. «On a souligné les événements de l'an passé. Il y a avait beaucoup de commémoration. Le fameux Boston Strong était affiché partout. C'était très spécial», explique celui qui était des 36 000 participants.
Ce dernier ajoute que beaucoup de policiers et même l'armée étaient présents sur place. «Je ne pense pas que personne n'ai eu peur. Tout le monde était concentré sur la course», confie le marathonien en ajoutant que l'attentat de l'an passé était un événement fortuit selon lui.
Tant qu'il en sera capable, M. Larose souhaite participer au Marathon de Boston, qui requiert des temps de qualification spécifiques aux catégories d'âge.
«On doit mériter sa place. Boston, c'est spécial. Il y a celui-là. Puis, les autres. C'est le plus vieux. Le premier a eu lieu en 1897, avec seulement 15 coureurs!», ajoute-t-il.
Quatre par année
Véritable mordu de course, M. Larose participe à quatre marathons par année, en plus d'une dizaine de demi-marathons.
«Le marathon, c'est un peu et excessif, admet-il. Mais, tous les gens que je connais, et moi-même courrons parce que nous aimons ça. On le fait aussi pour être en forme. Pour être zen.»
Et pour se dépasser. «Je veux toujours faire mieux d'une fois à l'autre», précise celui qui a enfilé ses premiers souliers de course à la fin des années 1970.
Le sportif mise sur un entraînement varié qui consiste en sortie de course de 60 à 165 minutes plusieurs fois par semaine.
M. Larose foulera le sol d'Ottawa, le 25 mai, puis celui de Montréal, en septembre. Il ne reste qu'à choisir sa quatrième destination pour conclure sa saison. «Ottawa, je l'ai réalisé en 3h40, l'an dernier. Secrètement, j'aimerais réussir le même temps. Mais il n'y a rien d'acquis dans la vie», conclut-il.
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