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Plus de 10 cents d'écart entre les villes de la région

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3 septembre 2013
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Par Léo Gagnon

Entre Chambly qui affiche l’essence à 1,43.9 $ le litre, Beloeil à 1,36.4 $, Sorel-Tracy à 1,39.4 $ et Lacolle à 1,31.9 $, l'écart atteint plus 10 cents de différence. Ces prix colligés par TC Média en date du lundi 26 août montrent des variations importantes entre les villes de la Montérégie situées à un peu plus de 60 kilomètres l'une de l'autre.

Le prix moyen au Québec, selon Essence Montréal, un site privé qui répertorie les montants affichés un peu partout en province, se situait à 1,39.2 $, ce même lundi, alors que CAA-Québec parlait plutôt d'un coût réaliste, en Montérégie, de 1,40 $.

Qu'elles soient situées près des frontières américaines, d'un Costco, ou d'une réserve amérindienne, ou qu'elles soient éloignées des grands centres, ou en forte concurrence, les stations-services ont de multiples raisons pour afficher leurs prix à la hausse ou à la baisse.

Chose certaine, pour le spécialiste en politiques énergétiques à HEC Montréal, Pierre-Olivier Pineau, les gens semblent avoir une fixation sur les coûts de l'essence.

« C'est très rare de voir le même prix dans tous les magasins. Régulièrement, dans Protégez-vous, on nous montre un produit à une somme X chez La Baie et un autre qui coûtera moins cher ailleurs », explique M. Pineau.

Le spécialiste suggère de faire l'essai et de demander à cinq personnes, dans une même rangée d'avion, combien ils ont payé leur billet. Les cinq réponses seront différentes. M. Pineau fait donc le parallèle avec l'essence.

Variations de prix

Il y a deux éléments qui pourraient aussi expliquer les variations de prix. Le premier est la collusion, un acte illégal très difficile à prouver. Il y a eu des cas ces dernières années, notamment dans la région de Sherbrooke.

Le second, dont l'illégalité est plus difficile à démontrer, est la « collusion tacite ». « Sans s'appeler et se coordonner spécifiquement, on jette un petit coup d'œil, sans communication explicite, et on se met d'accord pour aller dans la même direction », détaille M. Pineau.

« Une proportion de la population moins fortunée est prise en otage parce qu'une partie choisit délibérément d'avoir de plus grosses voitures ou participe à l'étalement urbain, des tendances collectives alimentées de choix individuels », analyse M. Pineau.

Les dépenses en carburant représentent 7,8 % du budget des ménages. Une proportion pas beaucoup plus grande qu'il y a 10, 15 ou 20 ans, selon le spécialiste.

Tendances

En suivant les tendances des derniers mois, les automobilistes ont pu constater que les stations-services augmentent leurs prix le jeudi, parfois le mercredi, ou le vendredi.

Le jeudi 1er août, la hausse semblait généralisée, même à Lacolle, aux frontières du Québec et des États-Unis, où on affichait 1,35.8 $ avant d'atteindre 1,41.5 $ le lendemain.

Le deuxième jeudi de juillet a toutefois connu une hausse plus marquée encore, juste avant la période de la construction, ce qui faisait dire à certains chroniqueurs qu'on assiste chaque année à une taxe-vacances.

Lire aussi l'article Des variations qui font pomper les automobilistes

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