Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un accident, plusieurs causes

durée 00h00
17 septembre 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Stéphanie Mac Farlane

Une collision grave n’est jamais le résultat d’une seule cause, fait valoir la Sûreté du Québec.

Parmi les principales raisons relevées au début des années 2000 pour expliquer un accident grave, «le facteur humain représentait 85%, environ 5% la mécanique et environ 10% la cause environnementale, soit la météo et la configuration des lieux. Aujourd’hui, le facteur humain est pratiquement rendu à 95%. Les routes sont conçues pour être de plus en plus sécuritaires et les véhicules aussi. C’est pour ça qu’on cible les comportements à risque (cellulaire, vitesse, alcool, fatigue, ceinture), c’est la base de nos collisions», souligne le sergent Ronald McInnis, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Malgré tout, le bilan routier au Québec est en constante amélioration depuis sept ans. Le nombre d'accidents est passé de 140 969 à 104 070 collisions en 2012, une baisse de 26,18%. Le nombre de victimes, incluant les morts, a, quant à lui, connu une diminution de 21,66% pour s’établir à 39 541 l’an dernier. Cette tendance à la baisse est d’autant plus marquée au niveau des décès. En 2006, 720 personnes ont laissé leur vie sur les routes du Québec, contre 436 en 2012, une chute non négligeable de 39,4%.

«Le bilan s’améliore depuis les dernières années, mais pour nous, un mort, c’est toujours un mort de trop. Mais dans l’ensemble, il y a une nette amélioration», conclut le sergent McInnis.

La Table de sécurité routière s’attaque aux jeunes et à l’alcool

Des peines plus sévères imposées aux jeunes chauffards et un dépistage systématique des conducteurs dans les barrages routiers sont du nombre des nouvelles recommandations qui seront déposées à l’automne par la Table québécoise de la sécurité routière, a appris TC Média.

Le groupe de travail réunissant une quarantaine d’organismes planche actuellement sur la réalisation d’un troisième rapport qui comptera entre 20 et 30 recommandations et qui sera déposé cet automne, quatre ans après la publication du deuxième document.

Parmi les points auxquels la Table s’intéresse, figure l’article 233 du Code de procédure pénale du Québec qui limite à 100$ l’amende totale pouvant être émise à un mineur, une aberration juge Jean-Marie De Koninck, le fondateur de l’Opération Nez Rouge et président de la Table. «On veut interpeller pour faire changer ça. Ça n’a pas de bon sens. C’est pratiquement un incitatif pour les jeunes», indique celui qui est aussi professeur au département de mathématiques et de statistiques à l’Université Laval.

Selon cette disposition légale, un conducteur âgé de moins de 18 ans ne peut recevoir une contravention de plus de 100$, même s’il commet, entre autres, un grand excès de vitesse (GEV). À titre d’exemple, un automobiliste surpris à rouler 180 km/h dans une zone de 100 km/h se voit donner un constat d’infraction de 1 277$, sauf pour un mineur… «Ça n’a pas de sens! Les jeunes sont les plus concernés par la vitesse», ajoute M. De Koninck.

Soulignons que dans son premier rapport publié en juin 2007, la Table avait recommandé au gouvernement de sévir contre les automobilistes surpris à faire un GEV. Une mesure qui a été mise en place dès le 1<V>er<V> avril 2008.

L’alcool au volant

Le président a révélé par ailleurs que la Table songe aussi à l’idée de suggérer un dépistage systématique à tous les conducteurs qui passent dans un

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Les automobilistes veulent qu'on répare les routes avant d'en construire d'autres

Les automobilistes québécois estiment que Québec devrait mettre toute nouvelle construction d’infrastructure routière sur la glace et consacrer les budgets qui y sont destinés à réparer les routes existantes. C’est à tout le moins l’avis de huit membres du CAA sur 10 (79 %) qui se sont dit «favorables à la suspension temporaire de tout projet de ...

Publié le 13 mai 2025

Explosion des coûts des Maisons des aînés: les CHSLD privés à la rescousse

Avec le coût des Maisons des aînés qui explose, les CHSLD privés conventionnés proposent une solution: de plus petits établissements moins chers à réaliser. La semaine dernière, on apprenait dans La Presse et Le Devoir que le prix par chambre des projets de Maisons des aînés pouvait aller jusqu'à 1,8 million $. La ministre responsable des ...

Publié le 12 mai 2025

Contrôleurs routiers: les négociations n'ont pas repris depuis le rejet de l'entente

Les négociations entre Québec et les constables du contrôle routier n'ont toujours pas repris, depuis que ceux-ci ont rejeté l'entente de principe qui était intervenue quant au renouvellement de leur convention collective. Les membres de la Fraternité des constables du contrôle routier avaient rejeté, dans une proportion de 53 %, l'entente de ...