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Après deux abandons en trois courses, Leclerc n'est pas au bout de ses peines

durée 20h05
17 juin 2022
La Presse Canadienne, 2022
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — Rien ne va plus pour Charles Leclerc et Ferrari depuis quelques courses et le Grand Prix du Canada ce week-end s’annonce ardu pour le Monégasque et son équipe. Même sa deuxième place lors des essais libres, vendredi, à seulement 81 millièmes de seconde de Max Verstappen, est à prendre avec des pincettes.

Les pépins s’accumulent pour Leclerc depuis le Grand Prix d’Espagne le mois dernier, lui qui s'est révélé un sérieux aspirant au titre après avoir remporté deux des trois premières courses de la saison.

Trahi par son moteur dimanche dernier à Bakou, en Azerbaïdjan, Leclerc a été contraint à un deuxième abandon en trois courses, ce qui l’a fait reculer au troisième rang du championnat à 34 points du meneur Verstappen.

Et Ferrari a confirmé, vendredi, que le moteur a subi des dommages «irréparables» l'obligeant à faire des modifications au moteur, dont l'installation d'une nouvelle unité de contrôle électronique. Du coup, Leclerc sera pénalisé de 10 places sur la grille à Montréal.

Dans les circonstances, la Scuderia pourrait encore décider d'ici dimanche de changer le moteur complet, ce qui entraînerait une nouvelle sanction et condamnerait le pilote à partir en fond de grille. Rappelons que Leclerc revendique six positions de tête en huit courses cette saison.

Questionné à ce sujet avant les premiers essais libres sur le circuit Gilles-Villeneuve, vendredi matin, Leclerc a avoué que la situation était délicate.

«Bien sûr, nous ne sommes pas dans la meilleure des positions. Nous poursuivons les discussions au sujet du changement de moteur. Pour l'instant, aucune décision n'a été prise, mais c'est évident que ce n'est pas la meilleure situation.»

Chose certaine, Ferrari voudra se relancer ce week-end après le double abandon de Leclerc et Carlos Sainz à Bakou.

«C’est l’un des circuits sur lesquels il est plutôt facile de doubler», a philosophé Leclerc, comme pour essayer de s’encourager à l’idée d’être sanctionné.

L’origine du bris de moteur à Bakou pourrait être le Grand Prix d'Espagne, où Leclerc avait déjà dû abandonner alors qu'il menait la course.

«L'une des causes possibles de la défaillance est qu'elle est survenue à la suite du problème d'unité de puissance en Espagne, a expliqué Ferrari dans un communiqué. Nous travaillons maintenant sur des contre-mesures pour renforcer le groupe moteur et la situation est sous contrôle.»

La priorité pour Ferrari, dimanche, sera avant tout de s'assurer la fiabilité de ses deux voitures pour qu'elles franchissent le fil d’arrivée.

Marc Delbès, La Presse Canadienne