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La VG de la N.-É. critique la lourde gestion du programme de logements sociaux

durée 11h02
21 juin 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

HALIFAX — La vérificatrice générale de la Nouvelle-Écosse affirme qu'il y avait plus de 6000 candidats sur la liste d'attente pour les 11 000 logements sociaux de la province à la fin de l'année dernière.

Dans un rapport publié mardi, Kim Adair indique qu'il y a un temps d'attente moyen d'environ deux ans, mais que certains candidats attendent beaucoup plus longtemps, selon l'emplacement et la taille du logement requis.

L'audit de Mme Adair a révélé que les autorités régionales du logement ne gèrent pas efficacement les processus de demande et de placement des locataires, et qu'elles ne surveillent pas de manière adéquate le maintien de l'admissibilité au logement public.

En conséquence, des locataires vivent dans des unités plus grandes que nécessaire alors que des familles restent sur la liste d'attente, conclut la vérificatrice générale.

Selon Mme Adair, l'administration du programme estime que plus de 1500 unités sont ainsi sous-utilisées, et qu'il faut plus du double de l'objectif de 60 jours pour placer de nouveaux locataires dans les unités libérées.

Elle formule 20 recommandations, notamment de mettre en place une structure de gouvernance efficace, afin de créer un processus de demande de logement public juste et cohérent. Elle recommande aussi de créer un système de classement précis des listes d'attente.

L'audit révèle également que le système actuel de logement fait peu appel à la responsabilisation des intervenants, en raison d'accords de gestion manquants ou obsolètes, alors qu'il n'y a pas de plans d'affaires ou d'exigences en matière de rapports.

La vérificatrice indique qu'au cours de l'exercice 2020-2021, le gouvernement provincial a dépensé un peu plus de 54 millions $ pour ses cinq régies régionales du logement, soit environ un tiers des coûts de fonctionnement, de 153 millions $. 

Les loyers des locataires couvraient 67 millions $ et les 31 millions $ restants étaient partagés entre le gouvernement fédéral et les administrations municipales.

La Presse Canadienne