En ce 30 septembre
C'est la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Le gouvernement du Canada a récemment adopté une loi pour instaurer le 30 septembre comme Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Elle a été créé pour entreprendre le processus de réconciliation avec les nations autochtones du pays.
Elle vise également à reconnaître et commémorer la tragique histoire et les séquelles des pensionnats, et de rendre hommage aux survivants, leurs familles et leurs communautés.
Dans son message publié sur son compte Twitter, à la veille de cette première célébration, la toute nouvelle Gouverneure générale du Canada et première autochtone à occuper cette fonction, Mary May Simon, fait remarquer que « la réconciliation est un mode de vie, un processus continu, qui nécessite un dévouement de tous les instants. »
Elle souligne que les séquelles de la colonisation ont eu des effets dévastateurs sur les peuples autochtones, qui ont notamment perdu leur langue, leur culture et leur patrimoine.
« Cette souffrance a traversé les générations, et continue à faire mal aujourd'hui. Ce sont des vérités qui dérangent et qui sont souvent difficiles à accepter. Mais la vérité sert aussi à nous rapprocher en tant que nation, à nous faire renoncer à la colère et au désespoir pour embrasser plutôt la justice, l'harmonie et la confiance », a écrit Mme Simon.
Partout dans divers endroits au pays, cette journée sera soulignée de plusieurs façons.
À Ottawa, le gouvernement du Canada tiendra une activité sur la colline du Parlement qui rendra hommage aux enfants autochtones disparus, aux survivants des pensionnats et à toutes les vies et communautés touchées par le système des pensionnats pour Autochtones du pays.
Des pensionnats administrés par l'Église catholique du Canada alors que les évêques ont présenté, vendredi dernier, des excuses officielles aux peuples autochtones et exprimé de « profonds remords « après la découverte ces derniers mois de plus d’un millier de tombes près de ces anciens établissements.
Des militants et des porte-parole des communautés réclament aussi que le pape François vienne lui-même en sol canadien faire son mea culpa sur cette question.
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