Mitchell devant le juge le 2 décembre

Par Yves Bélanger
Le procès de Richelois Robert Mitchell, accusé d'avoir proféré des menaces de mort envers le premier ministre, Jean Charest, et d'autres menaces sérieuses contre le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud, il y a quelques semaines, débutera à Québec, le 3 décembre prochain.
Lors de sa comparution, le 7 octobre, au palais de justice de Québec, le juge Jean-François Dionne a refusé la demande de Mitchell qui voulait que son procès se déroule dans sa juridiction, soit au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
L'homme de 51 ans, qui n'est pas encore représenté par un avocat, refuse toujours d'en avoir un : « C'est des avocats qui m'ont crissé dans la marde », a-t-il lancé au juge Jean-François Dionne, lors de sa première comparution. Le prévenu a également demandé d'avoir un ordinateur et un accès à Internet depuis sa cellule du Centre de détention de Québec afin de pouvoir faire les recherches requises au transfert de son procès dans sa juridiction. Le juge a accepté sa requête.
Rappelons que le prévenu a été arrêté par la Sûreté du Québec, le mardi 20 septembre dernier, après avoir proféré des menaces de mort à l'endroit du premier ministre du Québec, Jean Charest, et avoir menacé le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud. Ses menaces ont été entendues sur les ondes d'une radio de Québec et acheminées par courriel à un journaliste de cette même station. C'est ce dernier qui a porté plainte à la police. Voilà pourquoi M. Mitchell fait présentement face à des accusations dans le district judiciaire de Québec.
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