«  Je suis un homme de 36 ans qui aime son travail. Depuis deux ans, presqu'à chaque jour, deux des plus anciens ouvriers me frappent, me poussent et m'humilient pour faire rire les autres. Parfois j'ai des bleus, mais aucune blessure apparente. Je n'en peux plus, toutefois je ne veux pas paraitre faible. »

« Je suis une femme de 62 ans, qui n'ose plus sortir de chez elle. Depuis des mois, je suis harcelée par des voyous de mon voisinage lorsque je mets le nez dehors.  Ils me terrorisent, j'ai peur d'être agressée. Je crois même qu'ils ont tué mon chat! »

« Je suis un garçon de 18 ans, je travaille au dépanneur. L'autre soir, vers 23 h, j'ai été victime d'un vol à main armée. En quittant, le voleur m'a dit : «  i tu appelles la police, je te retrouverai. » J'ai appelé mon patron, qui a contacté la police. J'ai quitté mon emploi par peur de représailles. »

«  J'ai 10 ans et à l'école, les grands de 6ème me battent et brisent mes choses. Parfois, je les vois au parc et je me sauve. Je ne veux plus aller à l'école. »

Ces personnes pourraient être votre frère, votre mère, votre neveu ou votre fille.

Brisez le tabou et confirmez-leur leur droit au respect à l'intégrité physique et psychologique.

Un crime dénoncé est un crime qui peut être résolu !

Dénoncez !

La loi sur le système de justice pénale pour adolescent prévoit des mesures extrajudiciaires avec ou sans l'aide d'une ressource alternative, des sanctions extrajudiciaires ou la présentation d'accusations pour un procès devant un juge si nécessaire d'où pourrait résulter des travaux communautaires, une procédure de soutien aux  parents ou une sentence plus sévère si nécessaire.

Devant toutes ces mesures alternatives, pourquoi hésiter ? Peu importe l'âge de l'agresseur ou de la victime, tout crime mérite d'être dénoncé !

(Source : Régie intermunicipale de police Richelieu - Saint-Laurent)