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Plainte contre l’avocat d’Alain Perreault

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12 juin 2012
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Alors qu’il a déposé sa requête en appel du verdict de culpabilité en janvier 2012, le meurtrier de la Chamblyenne Lyne Massicotte connaît des problèmes dans sa démarche. Son avocat, Me Stéphane Beaudoin, a dû modifier l’argumentaire de son mémoire à la suite d’une plainte du juge en chef associé de la Cour supérieure, Robert Pidgeon.

Le juge Pidgeon avait dans sa mire deux passages du mémoire dans sa plainte, qu’il a adressé au président du Barreau.

Le premier passage du document, qui vise à faire rejeter le verdict de culpabilité pour le meurtre de Lyne Massicotte, stipule que « le juge Jean-Claude Beaulieu a fait fit de la présomption d’innocence et qu’il a laissé transparaître son opinion défavorable » envers Alain Perreault durant le procès. Me Beaudoin indique aussi dans le passage contesté par le juge en chef associé que le langage non verbal joue beaucoup lors d’un procès devant jury. « Si, au Canada, les procès étaient filmés (…), les tribunaux supérieurs seraient étonnés de voir le manque d’impartialité de certaines juges », peut-on lire dans ledit document.

Le deuxième passage qui n’a pas plus au juge Pidgeon mentionne que « le juge au procès est le maître du droit, mais peut-il agir comme le maître de l’univers ? ».

Me Beaudoin a accepté de retirer les passages contestés « après discussion et réflexion ».

Emprisonnement à perpétuité

Rappelons que Lyne Massicotte était allée rendre visite à Alain Perreault, à Québec, le 17 janvier 2003. Elle avait connu l'individu via un site Internet de clavardage. La Chamblyenne n'avait pas été revue par la suite.

M. Perreault avait finalement avoué son crime sept ans plus tard, alors qu'il croyait faire ses premiers pas dans une importante organisation criminelle, qui était en fait une opération (Mister Big) montée par une escouade spéciale de policiers aguerris. Ceux-ci ont dû recourir à 41 scénarios pour lui tirer les vers du nez.

Il avait finalement été déclaré coupable le 11 février 2011 à l’issue d’un procès qui avait duré un mois. Il avait alors reçu une condamnation d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération avant 25 ans.

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