Le Ki-Osk perdra son permis pour 45 jours

Par Claudy Laplante-St-Jean
La Régie des alcools, des courses et des jeux suspend pour une période de 45 jours le permis du bar Le Ki-Osk, dans une décision tombée le 22 août dernier. On reproche à l’établissement de Marieville divers évènements comme la vente de stupéfiants, les services de prostitution offerts et le remplissage de bouteilles, entre le 6 novembre et le 11 décembre 2008, en présence de policiers infiltrés de la Sûreté du Québec.
L’histoire remonte au 11 septembre 2008 alors que le sergent-détective Jocelyn Léveillé du Bureau régional d’Enquête, district de la Montérégie, de la Sûreté du Québec a débuté une enquête impliquant trois établissements, dont le Bar le Ki-Osk à Marieville.
Les agents d’infiltration ont alors été témoin à diverses dates de consommation de drogues et ont aussi pu acheter de la cocaïne. « Vente de stupéfiants, consommation sur place, et ce, en présence des policiers; implication des danseuses et serveuses dans la procuration de stupéfiants. Chantal Cassivi alias Marie-Chantale a admis avoir fait du trafic de drogues et Nadine Lapierre de complot à des fins de trafic », peut-on lire dans le rapport du jugement rendu par la Régie des alcools, des courses et des jeux.
Les policiers ont aussi entendu des allusions à la prostitution. « Des services de prostitution offerts aux policiers, des condoms exhibés, des prix pour différents services sexuels présentés. Chantal Cassivi, une danseuse arrêtée, a avoué s’être prostituée dans l’établissement et Nadine Lapierre a été arrêtée pour s’être trouvée dans une maison de débauche et pour avoir tenu une maison de débauche », ajoute-ton dans le document.
Des saisies le 22 juillet 2008 ont aussi démontré des contenants de boissons alcooliques ayant été entièrement ou partiellement remplies ainsi que contenant des insectes. « Le titulaire a, par surcroît, admis avoir fait du remplissage et qu’en trois occasions des insectes ont été trouvés dans son alcool », continue-t-on.
Date encore inconnue
Au moment de mettre sous presse, la date exacte du début de la sentence n’était toujours pas connue. « La Régie n’est pas responsable de la mise sous scellé. Habituellement, nous remettons le dossier au corps policier responsable un mois après la date de la décision puisque le titulaire à 30 jours pour faire appel », a souligné maître Joyce Tremblay, responsable de la Régie. De son côté, la Sûreté du Québec n’a pas été en mesure de fournir une réponse avant la date de tombée.
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