Encore trop d'enfants mal attachés

Par Yves Bélanger
Au cours de la semaine du 24 septembre, 16 services de garde de 12 municipalités de la Montérégie ont été visités dans le cadre de l’opération « Bien attaché ». Sur 764 autos inspectées, 60 % des sièges pour nouveau-nés et des sièges d’enfants étaient mal fixés sur la banquette du véhicule et dans 26 % des situations observées, les enfants étaient mal attachés.
Dans la région, une opération a été tenue à Marieville. 42 sièges véhicules ont été vérifiés. Sur ce nombre, 21 enfants étaient assis dans un siège mal fixé ou étaient mal attaché.
L’opération « Bien attaché » se déroule en Montérégie jusqu’au 12 octobre et est une initiative de la Direction de santé publique et de la SAAQ, et rendue possible grâce à la collaboration des Regroupement des CPE, les CPE et les garderies subventionnées de la région, la Sureté du Québec (District de la Montérégie), 8 services policiers municipaux et intermunicipaux et 9 CSSS de la Montérégie.
Selon les responsables de l'Agence de la Santé et des Services sociaux de la Montérégie, plus de 576 erreurs ont pu être corrigées. « Depuis le début de la campagne « Bien attaché », ce sont plus de 1 300 enfants qui sont ainsi mieux protégés », indique François Simard, agent d’information
Le siège d’auto doit être installé face vers l’arrière du véhicule le plus longtemps possible
Le siège de nouveau-né doit toujours être installé face vers l’arrière parce que les bébés sont incapables de soutenir leur tête dans les premiers mois et même de s’assoir avant six mois. L’ossature du bébé et les ligaments du cou sont petits et fragiles. Le fait d’installer le siège vers l’arrière permet de prévenir un mouvement prononcé vers l’avant et de soutenir la tête, le cou et le dos.
L'Agence conseille d’utiliser le siège orienté vers l’arrière le plus longtemps possible, tant que l’enfant respecte les limites de poids et de taille indiqués. Certains sièges d’auto orientés vers l’arrière sont conçus pour des enfants pesant jusqu’à 20 kg (45 lb) ! « Les jambes de l’enfant peuvent s’appuyer sur le dossier du siège sans danger pourvu qu’il respecte les limites de poids indiquées par le fabricant. Même si cela n’est pas fréquent, une jambe brisée est toujours moins grave qu’un cou cassé », précise François Simard.
D’autres informations sur cette campagne sont disponibles sur le site www.bienattaché.com.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.