Violent incendie à la Bennett Fleet

Par Marilou Séguin
La police enquête à la suite d’un violent incendie qui a ravagé une annexe de l’usine Bennett Fleet à Chambly, le 13 mars en soirée, un site souvent visité par des squatters. Une soixantaine de pompiers ont combattu le brasier qui a déclenché une alerte générale. L’immense panache de fumée s’élevant de l’entrepôt en flammes était visible à des kilomètres à la ronde.
«L’incendie était assez violent au début», indique Stéphane Dumberry, directeur du Service incendie de Chambly qui a reçu l’aide de collègues de Saint-Jean-sur-Richelieu et de Richelieu pour combattre les flammes.
Les pompiers considèrent l’incendie comme suspect, puisqu’il y avait des signes laissant croire qu'il y avait des gens là-bas lorsque l’incendie s’est déclaré.
«L’annexe n’était pas alimentée en électricité, mais c’est un endroit où il y a souvent des jeunes qui viennent», indique M. Dumberry, soulignant que les policiers doivent intervenir là-bas une douzaine de fois par année.
Puisque des personnes occupent parfois illégalement les lieux, le dossier a été transféré à la police.
Enquête en cours
L’incendie, déclaré aux autorités peu avant 19h mercredi le 13 mars, a détruit une annexe faite en bois et en tôle, d’environ 150 par 50 pieds, située du côté sud de l’usine centenaire.
«Personne n’a été blessé», assure M. Dumberry, soulignant que le bâtiment d’origine était intact. L’entrepôt détruit par l’incendie étant un ajout à l’édifice.
«Nous avons réussi à contenir les flammes», ajoute le directeur, dont l’équipe a travaillé d’arrache-pied pour protéger l’usine de trois étages et éviter que l’incendie ne se propage.
En raison du caractère suspect du brasier, un technicien en identité judiciaire du Service intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent s’est rendu sur place en compagnie des enquêteurs pour analyser la scène et récolter des indices.
L’agente immobilière Nicole Turcot, qui s’occupe de l’édifice centenaire, actuellement en vente, assure que l’immeuble d’origine n’a pas été endommagé par le brasier.
«Il y a eu plus de peur que de mal», affirme-t-elle avec soulagement.
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