Incendie criminel à Richelieu
Par Myriam Tougas-Dumesnil
FAITS DIVERS. Aux petites heures du matin, le 9 juillet, un violent incendie a complètement détruit une résidence unifamiliale située sur la rue Lionel-Dubuc, à Richelieu. L'endroit est désormais bien connu des policiers. En février, deux voitures qui y étaient stationnées ont été criblées de balles et le propriétaire de la demeure, Marcel Raymond, avait été lui-même atteint par balle, en avril.
Vers 4h45, mercredi, le Service de sécurité incendie de Richelieu a été dépêché sur place afin de tenter de contrôler le brasier. Devant l'ampleur du feu, les pompiers ont fait appel aux sapeurs de Saint-Mathias-sur-Richelieu et Marieville. Près de 30 pompiers ont combattu les flammes, mais ils n'ont pu empêcher la destruction de la résidence.
«On a adopté une stratégie défensive, parce que le réservoir de propane de la résidence était touché », indique le capitaine Marco Normandin, du Service de sécurité incendie de Richelieu. Les pompiers ont utilisé des camions-citernes, le secteur étant dépourvu de borne-fontaine. «Il y a une piscine à l'arrière, mais on y avait fait des coups de couteau. Ça n'a pas affecté notre travail, parce qu'on a des piscines conçues pour qu'on les utilise.»
La Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent a ouvert une enquête afin de faire la lumière sur cet incendie criminel. «Dès notre arrivée sur place, on a constaté que le feu a pris naissance sur le balcon arrière du bungalow, raconte le capitaine Michel Lefebvre, de la Régie. Il s'est propagé très rapidement parce que la structure est en bois. C'est un incendie criminel.»
Le propriétaire Marcel Raymond, un homme d'une cinquantaine d'années, ne se trouvait pas sur place au moment de l'incendie. Personne n'a été blessé. Des enquêteurs et des techniciens en identité judiciaire ont été dépêchés sur place mercredi et des enquêteurs ont rencontré des voisins. L'enquête se poursuit.
Fusillades
Ce n'est pas la première fois que les premiers répondants sont appelés à intervenir à cet endroit. Le matin du 13 février, une camionnette et une automobile qui étaient stationnées devant la résidence ont été trouvées criblées de balles par un passant. Les vitres arrière des deux véhicules avaient volé en éclats.
Le propriétaire de la résidence était alors en vacances à l'extérieur, mais son fils et une autre personne se trouvaient à l'intérieur au moment de la fusillade. Heureusement, personne n'a été blessé.
Le 22 avril, le propriétaire de la résidence a eu moins de chance. Il a été atteint par balle à la poitrine alors qu'il se trouvait dans sa maison. Il avait dû être transporté d'urgence vers un centre hospitalier. Il n'a toutefois pas succombé à ses blessures.
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