Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les pompiers tentent de déterminer la cause de l'incendie

durée 00h00
7 août 2014
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Myriam Tougas-Dumesnil

CHAMBLY. Vendredi matin, les pompiers tentaient toujours de déterminer la cause de l'incendie qui a ravagé la résidence située au 2, rue Charles-Allard, à Chambly.

Les pompiers se sont rendus sur place jeudi, vers 13h. «Les pompiers sont arrivés avant même qu'un appel soit logé au 911, parce qu'ils étaient juste à côté, sur une autre rue», indique le directeur du Service incendie de Chambly, Stéphane Dumberry.

Malheureusement, à l'arrivée des sapeurs, le feu s'était déjà propagé à l'ensemble de la bâtisse. «Le toit, l'arrière de la maison, le deuxième étage et le rez-de-chaussée étaient déjà en flammes. On s'est rapidement mis en mode protection, parce qu'il ne restait rien à sauver. On a protégé les bâtiments qui se trouvent à côté», raconte M. Dumberry.

Celui-ci s'explique mal comment la maison unifamiliale a pu brûler si longtemps avant que le Service incendie ne soit avisé. «C'est un secteur résidentiel achalandé. Peut-être que les gens ont vu le feu, mais qu'ils n'ont tout simplement pas appelé. C'est déjà arrivé par le passé. Une maison a brûlé pendant 45 minutes et les gens étaient à l'extérieur et regardaient le feu, mais personne ne nous avait appelés», se souvient-il.

Cette fois-ci, malheureusement, les pompiers n'ont rien pu faire pour protéger la demeure, qui est une perte totale. Trente minutes après leur arrivée, le plancher du deuxième étage s'est effondré.

Heureusement, personne ne se trouvait à l'intérieur au moment du drame «Trois adultes demeuraient à cet endroit, avec au moins trois animaux. Un seul animal a pu être rescapé pendant l'intervention», indique le directeur du Service incendie de Chambly.

Ce dernier a fait appel aux pompiers de Beloeil et de Richelieu. En tout, une trentaine de sapeurs ont combattu le brasier pendant près de quatre heures. «Au départ, on a décidé d'avoir recours à nos collègues parce qu'il faisait très chaud et, en période de vacances, je voulais m'assurer d'avoir assez de personnel. J'ai bien fait, parce qu'on a eu un autre appel, en même temps, pour une personne coincée dans un ascenseur», souligne Stéphane Dumberry.

Vendredi matin, des enquêteurs du Service incendie de Chambly étaient sur place afin de tenter de déterminer la cause du drame. «C'est un peu le même scénario que dimanche, c'est-à-dire un feu qui a pris naissance à l'extérieur du bâtiment, à l'arrière, et qui s'est propagé», estime M. Dumberry.

Il est impossible pour l'instant de déterminer si le feu provient d'un appareil électrique défectueux ou d'un mégot de cigarette, par exemple. Le directeur du Service incendie de Chambly affirme qu'aucun signe ne permet de croire à un acte criminel. Aucune trace d'accélérant n'a été décelée sur place.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 9 décembre 2025

Le Québec sortira du froid sous la neige: une quinzaine de centimètres sont attendus

L'hiver qui est arrivé tôt cette année s'installera à demeure au cours des prochaines heures alors que le froid fera place à une bonne bordée de neige. Quelques centimètres tomberont d'abord durant la nuit de mardi à mercredi, puis ce sont une quinzaine de centimètres ou plus qui sont attendus à compter de l'avant-midi mercredi dans la grande ...

Publié le 4 décembre 2025

Intensification des opérations concernant l'alcool au volant au Québec

Jusqu'au 4 janvier 2026, les différentes équipes policières au Québec procéderont à diverses opérations ciblant la capacité de conduire affaiblie par l'alcool ou la drogue. Une présence des agents sur les routes sera accrue pour toute cette période. Ces interventions se traduiront entre autres par des dépistages qui pourraient être réalisés ...

Publié le 3 décembre 2025

Jolin-Barrette craint que les tribunaux fassent reculer le droit à l'avortement

Le gouvernement Legault ne fait pas confiance aux tribunaux pour protéger le droit à l'avortement à long terme. C'est ainsi que le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a justifié sa volonté d'enchâsser le droit à l'avortement dans son projet de constitution québécoise, qui sera soumis à des consultations à compter de jeudi. En mêlée ...