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Si la tendance se maintient

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20 août 2012
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Par Steve Sauvé

Une nouvelle tendance est en train de voir le jour dans la façon de faire de la politique au Québec. Cette dernière, qui a longtemps été considérée traditionnelle, semble vouloir prendre une nouvelle tournure. La campagne 2012 semble maintenant prendre une allure de campagne 2.0.

De son propre aveu, Maud Cohen,dela Coalition avenir Québec (CAQ), souligne que c’est une nouvelle façondevoir les choses. « C’est plus exigeant pour les candidats, mais cela nous permet d’entrer en contact avec les électeurs rapidement », mentionne la candidate de Laval-des-Rapides.

Un outil qui peut faire la différence

Les partis politiques québécois arriveront-ils à tirer profitdes outils virtuels ? En 2008, lorsdela campagne présidentielle américaine, l'équipe de Barack Obama a démontré la portée que les médias sociaux peuvent jouer. Plusieurs analystes américains ont même affirmé que la victoire du camp démocrate était, en partie, due à l'utilisation soutenue et efficace des médias sociaux.

Sur le site Twitter, les comptes officielsdes partis politiques québécois affichent plusde10 000 abonnés chacun. Il est donc facile pour un parti politique de faire passer un message ou bien de répliquer, comme il arrive souvent, à une attaque d’un camp adverse.

Parmi les chefs sur Twitter, seuls François Legault (CAQ), Amir Khadir (QS) et Jean-Martin Aussant sont présents. Par contre, les chefs du PLQ et du PQ n'ont pas de compte personnel.

Sur Facebook, tous les partis sont présents. Toutefois, le nombre de personnes qui les suivent varie beaucoup d'un parti à l'autre.

Selon le spécialiste en communication Marcel Lalonde, de communication Fractale à Salaberry-de-Valleyfield, il ne faut pas s’en faire outre mesure face à l’utilisationdel’Internet par les partis politiques. « Lorsque l’idée d’une personne est déjà faite, l’impactdes réseaux sociaux ne change rien. De plus, chaque utilisateur a son propre cercle bien à lui. Souvent ce sontdes amis ou biendes gens avec les mêmes valeurs que l’utilisateur. Le dicton, « qui se ressemble s’assemble », s’applique pour le web aussi », fait remarquer l’homme d’expérience en communication.

L’emphase mise par les partis politiques, sur Internet, serait essentiellement pour rejoindre les jeunes électeurs. Cette année, certains partis connaissent l’avantagedefaire sortir le vote étudiant. « Ce n’est pas l’ensemble de la population qui utilise Internet, encore moins les réseaux sociaux. Le travail de terrain est beaucoup plus important. Rien ne vaut une poignée de main. C’est certain que cette année, dû à la crise étudiante, les jeunes sont davantage sollicités à se rendre aux urnes le 4 septembre ».

Pointage

Une méthodequi a fait ses preuves et qui démontre un bon taux d’efficacité est le pointage, un procéder qui consiste à convaincre les électeurs par téléphone.

Le parti appelle alors un groupedepersonnes cibles. Au moment de l’appel, la personne du parti essaie alorsdeconvaincre son interlocuteur du bien-fondédesa plateforme électorale. Dans une lutte serrée, comme ça semble vouloir être le cas cette année, ce travail est primordial.

« Il est prouvé qu’il est possibledeconvaincre 5 %des électeurs contactés. Cela représente un appui considérable lorsque les écarts sont minces. Cette façondefaire est encore utilisée par les partis politiques, et est encore plus efficace que les réseaux sociaux », mentionne Marcel Lalonde.

Sondage

Les sondages influencent quelque peu également le résultat d’une élection. Joint via une entrevue téléphonique, Christian Bourque, de la firme de sondage Léger Marketing, mentionne qu’« il y a déjà eu des recherches de faites à savoir l’impact des sondages lors d’une élection. Il est difficile de le faire avec exactitude, mais c’est officiel que cela influence. Lorsqu’il y a une tendance stratégique par les électeurs, les sondages deviennent donc un incontournable ».

Selon M. Bourque, pour simplement gagner leur vote lors d’une élection, certaines personnes vont simplement voter pour le parti en avance dans les sondages.

Il faut également se rappeler quele taux d’erreur possible d’un sondage est de 4 %. Ajouté à cela un 5 % possible avec la méthodedepointage, rien n’est donc garanti pour aucun parti en lutte actuellement.

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