Un changement qui ne fait pas l'unanimité

Par Yves Bélanger
Le nouveau nom, Ozias-Leduc, retenu par le Directeur général des élections (DGE) pour la circonscription fédérale de Chambly-Borduas ne fait pas l'unanimité. La Société d'histoire de la Seigneurie de Chambly a d'ailleurs fait savoir qu'elle s'opposait à cette nouvelle appellation.
« La disparition d’un toponyme aussi important que celui de Chambly n'est pas acceptable. Chambly est un lieu géographique intimement relié aux origines les plus anciennes de notre pays (1665). Déjà, dès les débuts, il avait suffisamment de résonnance pour que, pendant des siècles, la population désigne communément la rivière Richelieu du nom de rivière Chambly », explique la présidente de la Société d'histoire de la Seigneurie de Chambly, Louise Chevrier, dans un message publié sur le site Web de l'organisme.
La présidente se dit consciente qu'Ozias Leduc fait partie de l’histoire de la peinture québécoise, mais que ce nom est surtout relié à l'histoire locale de Mont-Saint-Hilaire, la ville natale de ce peintre. « Il est vrai que le redécoupage géographique inclura désormais Mont-Saint-Hilaire, Beloeil, Otterburn Park. Mais il comprendra également les villes de Chambly, Carignan, Saint-Mathias-sur-Richelieu et Richelieu: tout le territoire de l’ancienne seigneurie de Chambly. »
La Société d'histoire de la Seigneurie de Chambly suggère plutôt le nom de Chambly-Rouville pour la circonscription remaniée. « Ce nom conserverait en mémoire les seigneuries qui se trouvaient sur la majorité du territoire de la circonscription il y a quelques siècles. »
Elle termine en invitant les citoyens qui veulent se faire entendre sur le sujet à s'exprimer devant la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales qui se tiendra le 24 octobre, à Longueuil, et le 25 octobre, à Saint-Jean-sur-Richelieu.
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