Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Majorité significative pour Denis Lavoie

durée 00h00
7 février 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Claudy Laplante-St-Jean

« On veut passer un message très fort. Il n'y aucune problématique au conseil municipal de Chambly », a lancé le maire, jeudi matin, dans un point de presse spécial auquel il a lui-même convoqué les médias. Entouré de tous les conseillers, mis à part Steeves Demers et Normand Perreault, Denis Lavoie a fait savoir qu'il avait la majorité significative des élus.

Toutefois, le parti d'opposition, soit le Parti municipal Chambly, serait toujours existant au niveau du Directeur général des élections (DGE).

« Les membres ici représentent un parti. Mais le but n'est pas seulement de faire partie d'un parti, mais de défendre l'intérêt des citoyens. Nous sommes avec M. Lavoie. On suit les politiques et jusqu'à maintenant, il n'y a rien qui accroche », a expliqué le chef de Parti municipal Chambly, le conseiller Luc Ricard.

Les membres d'opposition qui se rangent maintenant derrière le maire attribuent ce changement de mentalité à une prise de maturité.

« Tous les membres, on a évolué. On a appris à se connaître. On n'est pas toujours d'accord, mais on est là pour travailler pour les citoyens », a indiqué la conseillère Diane Grégoire.

« On a appris à travailler ensemble. Après avoir mis la partisanerie de côté, on travaille avec l'équipe en place », a continué son collègue et nouveau maire suppléant, Richard Tétreault.

Questionné quant à la présence du conseiller Normand Perreault, de l'opposition, le maire de Chambly a indiqué que ce dernier n'avait pas été invité.

Cependant, les membres du Parti municipal Chambly se gardent un droit de réserve.

 « Ce sont des débats d'idées. On garde tous notre autonomie. Si une idée n'a pas de sens, je vais voter contre », a souligné M. Ricard à propos d'adoption de règlements lors des séances du conseil.

De leur côté, les membres d'Action Chambly, le parti du maire, ont accueilli la nouvelle avec sagesse.

« Au-delà de la partisanerie, il y avait une méfiance. Elle est vraiment tombée. Qu'on soit dans un parti ou dans l'autre, on est là pour le citoyen », a confié la conseillère Lucette Robert.

Quant au maire, celui-ci se réjouit de pouvoir travailler en équipe pour décider des orientations de la Ville. « Je ne veux pas qu'ils travaillent pour moi. Je veux qu'on travaille ensemble dans le même but, celui de faire évoluer la Ville », a-t-il affirmé.

Celui-ci a confirmé que les conseillers avaient les informations nécessaires pour prendre des décisions éclairées et que le respect des opinions et de la liberté d'expression étaient toujours de mise.

Si une chose est certaine, c'est que les sept membres du conseil présents à ce point de presse tenteront leur chance pour un autre mandat, cet automne. Toutefois, seul le temps nous dira sous quelle bannière ils le feront d'ici là.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Dix jours après l'adoption sous bâillon de la loi 2, Santé Québec reste muette

Santé Québec ne s'est toujours pas prononcée sur la loi spéciale qui change la rémunération des médecins, 10 jours après son adoption sous bâillon à l'Assemblée nationale. «Nous sommes toujours à en faire l'analyse», a indiqué lundi la porte-parole Catherine Brousseau. «Nous voulons prendre le temps de bien comprendre sa portée et écouter le ...

Publié hier à 12h00

Carney a été conseillé à contrer Trump s'il se montrait provocateur, selon une note

Mark Carney, nouvellement élu au poste de premier ministre, a été conseillé de contrer les provocations du président américain Donald Trump si ce dernier se plaignait à nouveau de la sécurité à la frontière, des dépenses consacrées à la défense et à l'entrée de fentanyl aux États-Unis par le Canada. Une nouvelle note récemment obtenue en vertu de ...

Publié hier à 9h00

Le premier budget de Mark Carney pourrait pointer vers une nouvelle direction

Le gouvernement libéral de Mark Carney doit présenter mardi le prochain budget fédéral, le plus grand événement politique de l'année, juge déjà un expert. Le premier budget sous la direction du premier ministre Mark Carney doit distinguer les dépenses de fonctionnement courantes de celles stimulant les investissements en capital des secteurs ...