L'équité fiscale dans la mire du parti Action Chambly

Par Claudy Laplante-St-Jean
«Aujourd'hui, il y a un constat qui émerge. C'est une réalité et il faut prendre le taureau par les cornes. Il faut rétablir l'équité fiscale de Chambly vis-à-vis nos partenaires. Il faut que Chambly cesse de payer inutilement», a lancé avec aplomb l'actuel maire et chef du parti Action Chambly, Denis Lavoie, flanqué de ses six candidats, en conférence de presse officielle, le 11 septembre. Selon l'équipe, il y aurait un manque à gagner de 1,5 M $ pour la municipalité dans divers dossiers.
Au nombre de ces dossiers, on compte, celui de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, pour lequel Action Chambly estime faire des économies de 500 000 $ en se dotant d'un service de sécurité de niveau 1 et non de niveau 2, tel que desservi présentement par la Régie.
L'équipe souhaite aussi aller chercher 400 000 $ dans le dossier de Parcs Canada. Elle estime à au moins 28 M $ l'évaluation des sites historiques (mis à part les écluses) qu'abrite la municipalité, alors qu'Ottawa évalue seulement à 9 M $ ces mêmes terrains.
Le service de Sécurité incendie entre la municipalité de Carignan et de Chambly est aussi au nombre des dossiers sur lesquels l'équipe planche pour récupérer de l'argent. L'équipe est d'avis que les 25 % des coûts d'opération payés par Carignan ne représentent pas les coûts réels du service.
«Les revenus de taxation qui proviennent des citoyens doivent servir pour leur donner des services. On ne veut plus payer pour les autres. On n'a pas l'intention de s'acheter des amis, a continué celui qui brigue un troisième mandat à la mairie. On va se battre pour l'équité fiscale. Pour que les taxes de Chambly servent en exclusivité aux Chamblyens. Nous ne sommes pas contre personne, nous sommes pour Chambly.»
M. Lavoie a ajouté qu'il serait bien plus simple de reconduire les ententes présentes, qui sont déjà prévues au budget, mais que son équipe et lui-même pensaient plutôt à la prochaine génération de Chamblyens. «Je suis incapable de regarder un citoyen dans les yeux et de lui dire, oui, tu en as pour ton argent.
Avec ce montant, l'équipe aurait plusieurs projets. «Un million et demi ? C'est une bibliothèque payée en 10 ans, un terrain de soccer synthétique en un an. C'est notre argent à nous !», s'est-il exclamé avec l'approbation des six autres candidats.
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