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Steeves Demers prédit un « réveil brutal » pour Chambly

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4 novembre 2013
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Par Myriam Tougas-Dumesnil

L'ambiance était à la déception dimanche soir, au bar l'Éclusier, où Steeves Demers passait la soirée électorale en compagnie de famille et amis. Quelques minutes après la réélection du maire sortant Denis Lavoie, le candidat défait s'est dit fier de sa campagne, mais inquiet pour Chambly.

« Je le prends comme une victoire, parce que j'ai voulu être indépendant et je suis resté indépendant. Je ne croyais plus en les partis politiques. J'ai choisi la voie difficile, par conviction », a-t-il dit d'emblée, sous le coup de l'émotion. « Se présenter comme conseiller et faire le tour d'un district, c'est une chose. Faire le tour de la ville au complet, c'est autre chose. [ Denis Lavoie ] a bénéficié d'une machine que je n'avais pas. »

Malgré tout, la lutte a été passablement serrée à Chambly, le maire Lavoie ayant été élu avec 53,75 % des votes. À un certain moment de la soirée, Steeves Demers jouissait même d'une avance de près de 150 voix sur son adversaire. « Il y a un message clair de la population que cet homme-là doit changer. Sa majorité a été ébranlée », a-t-il souligné, faisant allusion à Denis Lavoie et à la défaite subie par trois des membres de son équipe. « Je souhaite que les conseillers indépendants jouent leur vrai rôle et fassent les chiens de garde. Qu'ils posent des questions et qu'ils obtiennent de l'information. »

Au final, Steeves Demers semblait plus inquiet que déçu. « Il y aura un réveil brutal pour Chambly. On va se lever demain matin et on va encore être en guerre contre Carignan. La Régie de police, le service d'incendie… Tous les dossiers vont revenir, comme avant », déplore-t-il. « J'ai voulu placer Chambly sur le sentier rassembleur. Maintenant, je m'inquiète beaucoup. »

Bien qu'il se dise « soulagé de quitter l'environnement malsain du conseil municipal », M. Demers affirme vouloir continuer à s'impliquer dans Chambly. « Je n'irai pas aux séances du conseil pour faire du grabuge, ce n'est pas mon genre. Mais je promets de rester vigilant. Je serai actif sur les réseaux sociaux et sur Internet. Pour l'instant, je retourne à ma vie, à ma famille. »

L'ex-conseiller n'est toutefois pas prêt à faire ses adieux à la politique municipale. « Je ne ferme pas la porte à une prochaine campagne, mais je ne l'ouvre pas non plus. Je n'ai pas voulu laisser gagner [ Denis Lavoie ] cette année et si cet homme-là ne change pas, je ne le laisserai pas plus gagner dans quatre ans. Mais tout le monde peut changer. »

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