Règlementation nautique sur le Richelieu
Les députés Matthew Dubé et Simon Jolin-Barrette demandent plus de sécurité
Le jeudi 12 février, le député fédéral de Chambly-Borduas, Matthew Dubé, et le député provincial de Borduas, Simon Jolin-Barrette, ont procédé à l’envoi d’une lettre à la ministre des Transports, Lisa Raitt, concernant la modification de la règlementation nautique sur le Richelieu.
Depuis plusieurs années, de nombreux citoyens et plusieurs organismes de la région demandent aux élus de réglementer la vitesse sur le Richelieu. Une rencontre entre les élus et les agents de développement de la sécurité nautique de Transports Canada a d’ailleurs été organisée en novembre 2012 afin de connaître le processus relatif à l’imposition d’une limite de vitesse sur une partie du Richelieu.
À la suite de cette rencontre, les élus ont constaté que le processus est complexe et qu’il nécessitera, pour les municipalités, l’ajout de ressources additionnelles. Considérant l’urgence d’agir, M. Dubé et M. Jolin-Barrette ont pris la décision de collaborer afin de simplifier le processus actuel. «Ce que nous demandons à la ministre avec cette lettre, c’est de déléguer des agents de son ministère afin qu’ils puissent constater par eux-mêmes le danger et les problèmes qu’occasionne le manque de règlementation nautique sur le Richelieu», explique le député de Chambly-Borduas, Matthew Dubé.
La sécurité des usagers
Les deux députés s’inquiètent particulièrement pour la sécurité des usagers. «Le comportement téméraire de certains usagers est préoccupant. Il faut absolument resserrer la règlementation avant qu’un drame survienne», prévient le député de Borduas, M. Simon Jolin-Barrette. Ce dernier ajoute que la vitesse excessive de certaines embarcations motorisées nuit considérablement à la pratique de sports nautiques et constitue une menace réelle pour la sécurité des gens, en plus de créer de la pollution sonore pour les citoyens qui vivent à proximité des rives.
L’érosion des berges
D’autres problématiques environnementales causées, en autres, par la vitesse sur le Richelieu ont également été observées au fil des années. En effet, les vagues provoquées par la vitesse excessive de certaines embarcations ont pour effet de causer de l’érosion sur les berges, des glissements de terrain, et d’endommager certains quais. «L’érosion des berges est un phénomène préoccupant qui occasionne, à la fois, des conséquences environnementales et économiques. Nous avons même pu constater un affaiblissement de certaines routes. Le chemin des Patriotes et la route 223 ont notamment dû subir des travaux de réfection», conclut le député provincial de Borduas.
SOURCE: Communiqué
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