La CAQ demande à ce que l'abolition des élections scolaires donne plus de pouvoir aux écoles
Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec (CAQ) en éducation et député de Chambly, Jean-François Roberge, demande au ministre de l'Éducation, François Blais, de garantir que l’abolition des élections scolaires se traduira par une décentralisation des pouvoirs vers les écoles.
Si la CAQ se réjouit de voir le gouvernement enfin se rallier à sa position sur l’abolition des élections scolaires, elle souligne cependant la volte-face des libéraux qui ont défendu la tenue des coûteuses élections scolaires de l’automne dernier.
«À la Coalition Avenir Québec, nous n’avons jamais changé d’idée. Nous tenons le même discours depuis la fondation du parti, avant les élections et aussi après. Après avoir défendu la tenue d’élections scolaires l’automne dernier, les Libéraux sont maintenant d’accord pour les abolir. Ce sont 20 millions de dollars qui ont été dépensés en pure perte», résume le porte-parole caquiste.
M. Roberge s’inquiète aussi de la direction que prendra le gouvernement libéral en abolissant les élections scolaires. «Évidemment, nous sommes d’accord pour cette abolition, mais il faut également avoir une vision de ce qu’on va faire avec les commissions scolaires. Ce qu’on entend aujourd’hui du ministre, c’est qu’il se lance dans une réorganisation de structures sans avoir de vision. Or, l’important, c’est de rendre le système plus efficace et de le remettre au service des élèves. Le ministre doit nous garantir que la voie qu’il propose assurera une décentralisation des pouvoirs pour les remettre entre les mains des écoles», souligne-t-il.
Le député de Chambly rappelle que la situation actuelle dans le réseau de l’éducation primaire et secondaire est plutôt inquiétante. Il demande donc au ministre d’admettre que la tenue des dernières élections scolaires était une erreur.
«Rappelons-nous les 20 millions de dollars gaspillés lors des dernières élections scolaires. Ce n’était pas de l’argent de Monopoly. En ce moment, dans les écoles, on coupe dans les services: des psychoéducateurs, des professeurs, l’aide aux devoirs. Cet argent-là, on en aurait besoin aujourd’hui», conclut-il.
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