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La CAQ demande de mettre fin au programme des tableaux blancs interactifs dans les écoles

durée 15h33
14 juillet 2015
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Par Salle des nouvelles

Le porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ) en éducation, Jean-François Roberge, demande au gouvernement de Philippe Couillard de mettre fin au programme controversé des tableaux blancs interactifs du gouvernement Charest.

La demande du député de Chambly survient après la parution d’une étude du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante de l’Université de Montréal qui conclut que l’implantation de ces tableaux n’était « aucunement une décision réfléchie ».

Pour M. Roberge, le gouvernement libéral actuel doit reconnaître l’erreur de ses prédécesseurs et décentraliser les pouvoirs vers les écoles. « Le gouvernement de Jean Charest avait pris la décision politique de centraliser les besoins en informatique de toutes les écoles du Québec au sein du ministère de l’Éducation. Cependant, cette décision s’est prise sans consulter le milieu, alors que de nombreux professeurs n’étaient pas du tout intéressés à cette nouvelle technologie. C’est une centralisation qui a coûté très cher aux Québécois », explique-t-il.

La CAQ affirme que les budgets devraient être alloués aux écoles qui, elles-mêmes, décideraient ce qu’elles désirent en faire. « Ce n’est pas vrai, contrairement à ce que croient les Libéraux, que toutes les écoles ont les mêmes besoins. Il est illogique d’imposer aux écoles de payer pour l’implantation d’une technologie dont certains enseignants ne veulent pas. Il est possible que certaines écoles aient choisi d’utiliser l’argent pour acheter ces tableaux interactifs et pour former les enseignants adéquatement pour utiliser ce nouvel outil. Par contre, je suis certain que d’autres écoles auraient choisi d’allouer cet argent à d’autres fins, comme l’achat de livres de bibliothèque ou l’ajout de services orthopédagogiques. Le gouvernement de Philippe Couillard et le ministre [François] Blais doivent arrêter cette implantation obligatoire et laisser les écoles gérer leurs budgets. Elles sont certainement les mieux placées pour savoir ce dont elles ont besoin », fait valoir le député de Chambly.

Rappelons que la Coalition avenir Québec défend, depuis sa fondation, l’autonomie des écoles et la valorisation de la profession d’enseignant. Elle s’est d’ailleurs prononcée pour le remplacement des commissions scolaires par des centres régionaux de services aux écoles.

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