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Jean-François Roberge réagit à la suite du refus du PLQ d'appuyer sa motion sur la fin des coupures en éducation

durée 14h16
28 septembre 2015
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Par Salle des nouvelles

À l’occasion de la motion du mercredi de la Coalition avenir Québec, le député de Chambly, Jean-François Roberge, s’est attristé de constater le dialogue de sourds qui perdure avec le gouvernement libéral alors que ce dernier coupe sans cesse dans le réseau de l’éducation, mais qu’il refuse de reconnaître les conséquences de ses coupures.

Puisque les libéraux ont refusé d’appuyer sa motion, Jean-François Roberge en conclut que les coupures en éducation ne sont pas terminées, et ce, malgré les effets néfastes et durables sur la réussite des élèves. « Je vous rappelle que pour l’année 2015-2016, ce sont 250 professionnels en éducation qui ont été retirés de notre réseau québécois. C’est particulièrement dévastateur pour les élèves les plus vulnérables, puisqu’il s’agit de professionnels qui leur viennent en aide comme des orthopédagogues, des techniciens spécialisés et des psychoéducateurs », a fait valoir le député caquiste.

Afin d’illustrer les graves conséquences des coupures des libéraux, Jean-François Roberge a énuméré plusieurs cas réels de parents lui ayant témoigné leur détresse. « Il y a Martine qui m’explique que son enfant autiste a de nombreux tics et fait des bruits. On refuse cependant de lui faire une place dans une classe spécialisée. On veut l’intégrer de force dans une classe ordinaire, malgré les inconvénients autant pour son enfant que pour les autres élèves de la classe. Je vous rappelle qu’il manque 600 intervenants dans notre réseau d’éducation et le gouvernement ajoute des compressions, histoire d’augmenter l’angoisse des parents », a-t-il expliqué.

Le député de Chambly a également souligné les difficultés pour les parents d’obtenir des diagnostics rapidement pour des cas d’autisme ou de troubles d’apprentissage. « J’ai également reçu le témoignage de Mme Sicotte. Elle sait que son enfant a un trouble du spectre de l’autisme, car elle a accepté de payer, au privé, pour obtenir rapidement ce diagnostic. Pourtant, il est primordial pour le bon développement des enfants que ces genres de diagnostics tombent le plus rapidement possible, afin d’accompagner au plus jeune âge l’élève pour assurer sa réussite », a-t-il ajouté.

Finalement, Jean-François Roberge comprend, par le refus du Parti libéral de consentir à sa motion, que le gouvernement refuse de faire de l’éducation une priorité au Québec et d’admettre que ses coupes ont de graves conséquences. « L’éducation ne peut pas être considérée uniquement comme un poste budgétaire comme les autres. Ça devrait être LA priorité pour le gouvernement. En tout cas, c’est LA priorité de la CAQ. Nous demandons à ce que cessent immédiatement toutes compressions budgétaires en éducation. Les libéraux doivent admettre que leurs mauvais choix budgétaires ont des répercussions dans le système d’éducation et que des élèves en souffrent », a-t-il conclu.

Rappelons que la motion de la CAQ se lisait ainsi :

« Que l’Assemblée nationale prenne acte des nombreuses compressions budgétaires effectuées par le gouvernement libéral dans les services directs aux élèves;

Qu’elle reconnaisse que l’éducation n’est pas qu’un simple poste de dépenses gouvernementales, mais bien une priorité nationale pour laquelle des compressions budgétaires ont des effets néfastes et durables sur la réussite de nos enfants;

Qu’elle exige du gouvernement libéral qu’il mette fin immédiatement à toute mesure de restrictions budgétaires affectant les services aux élèves. »

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