Jean-François Roberge stupéfait du refus des Libéraux d'appuyer une motion sur la pérennité de la Route verte

Par Salle des nouvelles
Le député de Chambly Jean-François Roberge s’est dit stupéfait du refus du gouvernement libéral d’appuyer la motion présentée par son collègue de la Coalition Avenir Québec, Sébastien Schneeberger.
Celle-ci, déposée à l’Assemblée nationale le 27 octobre dernier, demandait au gouvernement d’assurer le maintien et la pérennité de la Route Verte.
Rappelons qu'à la suite de la conclusion du Pacte fiscal avec les municipalités l’an dernier, le financement gouvernemental à ce vaste réseau cyclable, le plus important en Amérique, avait été aboli. Cette coupure a depuis été pérennisée par la conclusion récente du nouveau Pacte fiscal il y a quelques semaines déjà.
Jean-François Roberge s’explique mal l’entêtement du gouvernement dans ce dossier. « La Route Verte est un attrait touristique, un incitatif majeur pour la pratique d’activité physique, et un vecteur de développement économique important dans certaines régions du Québec. Dans Chambly, qui est une circonscription réputée très active, cette décision fait encore moins de sens », déplore le député.
Cet entêtement est d’autant plus regrettable pour le député que l’indignation que cette mesure suscite chez ses concitoyens est forte. Il affirme avoir lui-même reçu depuis un an plus d’une centaine de sollicitations de citoyens de Chambly, Carignan, Saint-Mathias, Richelieu et Saint-Basile-le-Grand, mécontents de la décision du gouvernement.
À cela s’ajoute une pétition citoyenne de plus de 48 000 noms remise à son collègue à l’origine de la motion. « En tant que député de Chambly, je suis fier que ma formation politique ait appuyé cette motion. Je m’attendais à ce que le gouvernement prenne acte de la volonté citoyenne et fasse marche arrière. Force est de constater cependant que les libéraux font une fois de plus la sourde oreille aux demandes des citoyens », conclut le député.
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