Le SPQ-FTQ dénonce un climat de travail malsain

Par Salle des nouvelles
Le Syndicat des pompiers et pompières du Québec (SPQ-FTQ) dénonce un climat de travail malsain au sein du Service incendie de Chambly.
En effet, au cours des dernières années, la Ville de Chambly a forcé la main à plusieurs pompiers d’expérience afin qu’ils prennent leur retraite. Cette attitude a culminé en 2015 par le congédiement d’un pompier sans causes justes et suffisantes.
«Menaces de congédiement à répétition, rencontres enregistrées avec les employés, et ce, à leur insu et réprimandes sévères sont à présent coutumes pour les pompiers de Chambly. C’est inacceptable et il faut que ça cesse maintenant !», s’insurge le conseiller syndical François Morin.
«La Ville de Chambly semble avoir de la difficulté à garder ses employés. En effet, on observe un roulement important tant chez les pompiers, les cols bleus et les cols blancs au sein de la Ville. Plusieurs employés doivent mettre les bouchées doubles, voir triples pour pallier le départ massif de leurs collègues pour d’autres villes», précise M. Morin.
Plusieurs employés et ex-employés ont exprimé au Syndicat confidentiellement que la Ville avait bafoué plusieurs règles établies depuis longtemps entre les syndiqués et cette dernière.
Chez les pompiers, la tentative cavalière de désyndicalisation des lieutenants a mis le feu aux poudres.
«La Ville de Chambly ville du bonheur !, mais qu’en est-il en fait de ses employés ?!», ajoute le conseiller en faisant référence au slogan de la municipalité.
«Des services efficaces pour les citoyens passent par un travail accompli par des employés traités avec respect ! La Ville de Chambly se vante d’avoir des services municipaux 24% moins chers que la moyenne. Cette économie se fait-elle au détriment des conditions de travail de ses employés ?», termine M. Morin.
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