Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Jean-François Roberge mobilise la Montérégie pour l’assainissement de la Rivière Richelieu

durée 10h42
30 novembre 2016
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

2019. C’est le nombre de déversements d’eaux usées qui se sont produits au cours de la dernière année dans la rivière Richelieu et le Bassin de Chambly, entre Saint-Jean-sur-Richelieu et Beloeil seulement, d’après les chiffres fournis par Marcel Comiré, responsable du Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) lors de la soirée sur l’assainissement du cours d’eau organisée par le député de Chambly Jean-François Roberge le 28 novembre dernier. Une situation inacceptable pour le député, qui désire mobiliser des milliers de citoyens et agir pour corriger la situation.
 
Salle comble à Saint-Mathias
Plus de 85 personnes ont répondu à l’appel lancé par le député de Chambly et le COVABAR. Jean-François Roberge se dit d’ailleurs encouragé par cette forte participation : «Des maires, des conseillers municipaux, des représentants des autres députés de la région, mais aussi des citoyens venant des deux extrémités de la rivière se sont déplacés à Saint-Mathias pour parler de la qualité de l’eau du Richelieu. L’intérêt pour cet enjeu primordial pour notre région est indéniable», affirme M. Roberge.
 
Les participants ont notamment pu apprendre que les déversements d’eaux usées n’est pas le seul danger qui guette la rivière Richelieu. Les nombreux déversements de produits agricoles, mais également la contamination de l’eau par différents médicaments et par des substances hormonales, pèsent également sur la qualité de l’eau. Il s’agit d’un enjeu d’autant plus majeur que la vaste majorité des municipalités du bassin versant s’approvisionnent en eau potable directement dans la rivière Richelieu. «À Sorel-Tracy, ça coûte extrêmement cher et ça demande beaucoup de produits chimiques pour rendre l’eau potable à cause des facteurs de pollution qui s’accumulent tout le long de la rivière», d’illustrer M. Comiré.
 
Le Président du COVABAR, Monsieur Hubert Chamberland, s’est également dit déçu face au retard énorme qu’a le Québec en matière de gestion d’eau potable et de protections des cours d’eau face à l’Europe et à plusieurs pays occidentaux. «La présence abondante d’eau potable sur le territoire québécois nous fait oublier l’importance de la préservation de nos cours d’eau. Au Québec, nous évaluons la qualité de l’eau avec 8 critères. En France, il y en a plus d’une cinquantaine qui sont examinés», d’imager M. Chamberland.
 
Jean-François Roberge compte maintenant ramener ce dossier au cœur de ses priorités à Québec. À son initiative, la CAQ s’est d’ailleurs engagée à modifier les critères d’admissibilité à l’actuel Fonds Vert, un fonds créé pour encourager les initiatives environnementales,  afin de rendre admissibles les projets d’assainissement des cours d’eau du Québec. Il compte d’ailleurs demander au ministère de l’environnement d’envisager cette avenue.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Québec dit tendre la main aux médecins en suspendant deux dispositions de la loi 2

Le gouvernement Legault dit tendre la main aux médecins en suspendant deux dispositions de sa controversée loi 2. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, en a fait l'annonce mardi aux côtés de la présidente du Conseil du Trésor, France-Élaine Duranceau. D'abord, le gouvernement maintient jusqu'à nouvel ordre la prime accordée aux médecins ...

Publié hier à 12h00

Loi sur les médecins: une députée caquiste en réflexion face à son avenir politique

Quelques jours seulement après le départ fracassant du ministre Lionel Carmant, la députée caquiste de Laporte, Isabelle Poulet, est en réflexion sur son avenir politique en raison de la loi spéciale sur les médecins. «C'est la goutte qui a fait déborder le verre d'eau», a indiqué une source proche du dossier sous le couvert de l'anonymat, car ...

Publié le 3 novembre 2025

Dix jours après l'adoption sous bâillon de la loi 2, Santé Québec reste muette

Santé Québec ne s'est toujours pas prononcée sur la loi spéciale qui change la rémunération des médecins, 10 jours après son adoption sous bâillon à l'Assemblée nationale. «Nous sommes toujours à en faire l'analyse», a indiqué lundi la porte-parole Catherine Brousseau. «Nous voulons prendre le temps de bien comprendre sa portée et écouter le ...