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Réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles

Le ministre offre incertitude et inquiétudes en cadeaux de Noël aux agriculteurs, dénonce Jean-François Roberge

durée 11h21
20 décembre 2016
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Par Salle des nouvelles

À l’approche du temps des Fêtes, le député Jean-François Roberge dénonce le projet de réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) du gouvernement libéral, qui dans sa forme actuelle, menace de faire bondir drastiquement le compte de taxes des agriculteurs de la Montérégie. «Avec cette réforme, le ministre de l’Agriculture Pierre Paradis donne de l’incertitude et des inquiétudes énormes aux agriculteurs comme cadeaux de Noël», fustige le député de Chambly.

M. Roberge a par ailleurs profité d’une rencontre avec les représentants de l’Union des producteurs agricoles de la Montérégie (UPA-Montérégie), pour réaffirmer son opposition aux changements apportés par le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, aux programmes de crédit de taxes foncières agricoles, qui privent les producteurs de la région et de partout au Québec d’importantes sommes d’argent.

«S’il est vrai qu’un plus grand nombre d’agriculteurs pourront être soutenus financièrement par le gouvernement, en contrepartie, la très grande majorité d’entre eux subiront une forte augmentation de leur compte de taxes, pouvant même atteindre 50 %», souligne le député.

Les représentants de l’UPA-Montérégie ont d’ailleurs confirmé, à l’aide de 9 cas réels, l’impact dans la région de la réforme du PCTFA du MAPAQ au député de Chambly. Ainsi, selon les données présentées par l’UPA-Montérégie, à part certaines exceptions, ces producteurs agricoles devront faire face à une hausse entre 11 % et 130 %. En Montérégie, l’impact de ces modifications frôlerait les 8 millions de dollars en augmentation de taxe pour l’année à venir, une situation que M. Roberge juge inacceptable.

Signe de l’importance de l’enjeu pour les agriculteurs de la région, François Bonnardel, député de Granby et collègue de M. Roberge, avouait d’ailleurs récemment avoir reçu plus de 140 lettres de producteurs agricoles de la Montérégie, qui soutiennent noir sur blanc que leurs taxes vont leur coûter plus cher. «Le gouvernement libéral met en péril des entreprises agricoles. Il est temps pour lui de revenir sur terre et d’écouter les craintes des Québécois. L’industrie agricole est beaucoup trop importante en Montérégie pour laisser nos agriculteurs à eux-mêmes », de conclure le député.

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