Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Secondaires 4 et 5 à Chambly

Déçus de la CSP, les élus refusent de baisser les bras

durée 13h41
8 mars 2017
1ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Réunis en point de presse mercredi, le député de Chambly, les maires de Chambly et de Carignan ainsi que le président du Conseil d’Établissement de la Commission scolaire des Patriotes ont exprimé leur déception suite au refus de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) d’aller de l’avant dans le dossier de l’ajout des secondaires 4 et 5 à Chambly, une décision qualifiée «d’expéditive et prématurée» par les élus.
 
Dans une lettre signée par sa présidente Hélène Roberge, la CSP a fait savoir la semaine dernière qu’elle ne procéderait pas à une demande d’agrandissement de l’école secondaire de Chambly au ministère de l’Éducation, prétextant l’impossibilité de le faire selon les règles budgétaires en vigueur.
 
Or, le député de Chambly Jean-François Roberge et les maires de Chambly et Carignan Denis Lavoie et René Fournier ont obtenu l’assurance du ministre de l’Éducation Sébastien Proulx et de son cabinet que ces mêmes règles budgétaires avaient été modifiées pour permettre le dépôt d’un tel projet. Cette assurance a d’ailleurs été renouvelée lors d’une rencontre entre le député, les maires et le ministre à la mi-février.
 
Jean-François Roberge se dit surpris que la commission scolaire n’ait pas attendu de recevoir une directive écrite du ministère à ce sujet. «Au dernier conseil des commissaires, je me suis engagé à solliciter le ministre pour que lui ou quelqu’un de son cabinet entre en contact formellement avec la commission scolaire pour mettre la situation au clair, par écrit. Malheureusement, la CSP n’a pas attendu de recevoir les directives appropriées avant de rendre sa décision», regrette le député.
 
Le maire de Chambly Denis Lavoie s’interroge aussi de la rapidité avec laquelle la commission scolaire a rendu sa décision. «Madame Roberge savait que nous allions rencontrer le ministre de l’Éducation à Québec […] Ce que je trouve dommage, c’est que sans avoir eu de retour du ministère, déjà on a une réponse de refus. C’est comme si Madame Roberge nous avait dit : allez donc faire un petit tour à Québec  mais vous allez y aller pour rien, ma décision est prise.»
 
Pour autant, les élus refusent de baisser les bras. Le maire de Carignan René Fournier rappelle que «à la fin de notre rencontre à Québec, le ministre de l’Éducation nous a dit : vous allez aimer ce que je vais faire». Jean Brûlé, président du Conseil d’Établissement de l’école secondaire de Chambly, ne se dit pas désarmé non plus par la première réponse de la CSP. «Ça fait des années que les parents de Chambly demandent à ce que leurs jeunes restent à Chambly, et on va continuer à se battre. On parle de l’éducation de nos jeunes».
 
Ceux-ci disent souhaiter que la commission scolaire reconsidère sa position une fois que le ministère aura clarifié la situation. M. Roberge note au passage que la lettre reçue de la CSP évoque la possibilité d’introduire  dans certains paramètres les secondaires 4 et 5 à Chambly sans procéder à un agrandissement. «Sans être idéale, cette avenue pourrait constituer un premier pas dans la bonne direction», affirme le député.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Les transfuges politiques sont un phénomène vieux comme le Parlement

Michael Ma est devenu jeudi le deuxième député conservateur à passer dans le camp libéral en l'espace de deux mois. La décision de M. Ma de rejoindre le gouvernement, après le revirement surprise du député néo-écossais, Chris d'Entremont, au début de novembre, a permis au gouvernement minoritaire du premier ministre Mark Carney de n'être qu'à un ...

Publié hier à 12h00

Loi 2: finies les pastilles de couleur et les pénalités basées sur le volume

Retrait des pastilles de couleur, des indicateurs de performance basés sur le volume, et nouvelle cible de prise en charge de 500 000 nouveaux patients. Voilà quelques-uns des principaux aspects qui seront changés dans la nouvelle mouture de la loi 2, qui doit entrer en vigueur le 28 février prochain. La cible des 500 000 patients est un pas en ...

Publié le 11 décembre 2025

Crise au PLQ: le chef libéral Pablo Rodriguez assure qu'il est là pour rester

Bien que l'étau se resserre autour de lui, le chef libéral Pablo Rodriguez assure qu’il reste en poste et qu’il peut encore gagner les prochaines élections. «J'ai été élu par les militants parce qu'ils savent que j'ai l'expérience pour battre la CAQ et battre le Parti québécois (...) Je ne vais nulle part», a-t-il affirmé en mêlée de presse, ...