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Secondaires 4 et 5 à Chambly

Déçus de la CSP, les élus refusent de baisser les bras

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8 mars 2017
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Par Salle des nouvelles

Réunis en point de presse mercredi, le député de Chambly, les maires de Chambly et de Carignan ainsi que le président du Conseil d’Établissement de la Commission scolaire des Patriotes ont exprimé leur déception suite au refus de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) d’aller de l’avant dans le dossier de l’ajout des secondaires 4 et 5 à Chambly, une décision qualifiée «d’expéditive et prématurée» par les élus.
 
Dans une lettre signée par sa présidente Hélène Roberge, la CSP a fait savoir la semaine dernière qu’elle ne procéderait pas à une demande d’agrandissement de l’école secondaire de Chambly au ministère de l’Éducation, prétextant l’impossibilité de le faire selon les règles budgétaires en vigueur.
 
Or, le député de Chambly Jean-François Roberge et les maires de Chambly et Carignan Denis Lavoie et René Fournier ont obtenu l’assurance du ministre de l’Éducation Sébastien Proulx et de son cabinet que ces mêmes règles budgétaires avaient été modifiées pour permettre le dépôt d’un tel projet. Cette assurance a d’ailleurs été renouvelée lors d’une rencontre entre le député, les maires et le ministre à la mi-février.
 
Jean-François Roberge se dit surpris que la commission scolaire n’ait pas attendu de recevoir une directive écrite du ministère à ce sujet. «Au dernier conseil des commissaires, je me suis engagé à solliciter le ministre pour que lui ou quelqu’un de son cabinet entre en contact formellement avec la commission scolaire pour mettre la situation au clair, par écrit. Malheureusement, la CSP n’a pas attendu de recevoir les directives appropriées avant de rendre sa décision», regrette le député.
 
Le maire de Chambly Denis Lavoie s’interroge aussi de la rapidité avec laquelle la commission scolaire a rendu sa décision. «Madame Roberge savait que nous allions rencontrer le ministre de l’Éducation à Québec […] Ce que je trouve dommage, c’est que sans avoir eu de retour du ministère, déjà on a une réponse de refus. C’est comme si Madame Roberge nous avait dit : allez donc faire un petit tour à Québec  mais vous allez y aller pour rien, ma décision est prise.»
 
Pour autant, les élus refusent de baisser les bras. Le maire de Carignan René Fournier rappelle que «à la fin de notre rencontre à Québec, le ministre de l’Éducation nous a dit : vous allez aimer ce que je vais faire». Jean Brûlé, président du Conseil d’Établissement de l’école secondaire de Chambly, ne se dit pas désarmé non plus par la première réponse de la CSP. «Ça fait des années que les parents de Chambly demandent à ce que leurs jeunes restent à Chambly, et on va continuer à se battre. On parle de l’éducation de nos jeunes».
 
Ceux-ci disent souhaiter que la commission scolaire reconsidère sa position une fois que le ministère aura clarifié la situation. M. Roberge note au passage que la lettre reçue de la CSP évoque la possibilité d’introduire  dans certains paramètres les secondaires 4 et 5 à Chambly sans procéder à un agrandissement. «Sans être idéale, cette avenue pourrait constituer un premier pas dans la bonne direction», affirme le député.

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1

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  • NT
    Nadine Thouin
    temps Il y a 7 ans
    Merci Mme Roberge de confirmer ce que je dis haut et fort depuis longtemps! Les commissions scolaires sont nuisible au cheminement scolaire des enfants, elles sont dépassées et désuètes.

    Une chance que nous avons des gens compétents aux provincial et au municipal.
    À messieurs les maires et à M. Jean-François Roberge Perso merci d'être là pour nous et nos jeunes.

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