Consultation sur les conditions de vie des aînés
Les députés Roberge et Paradis à l’écoute des aînés de la région

Par Salle des nouvelles
Répondant à l’appel du député de Chambly Jean-François Roberge, des dizaines d’aînés de Chambly, Carignan, Saint-Basile-le-Grand, Richelieu et Saint-Mathias ont profité de la consultation organisée par le député pour échanger sur plusieurs problématiques les touchant directement.
Appauvrissement des aînés
En compagnie de François Paradis, porte-parole pour la Santé et les Aînés et député de Lévis, ceux-ci ont notamment échangé sur l’appauvrissement croissant des aînés. Monsieur Ménard, président de la division locale de l’AQDR, a notamment pris la parole pour expliquer que pour de nombreux aînés, l’indexation de leurs sources de revenus est nettement insuffisante pour pallier à l’augmentation du coût de la vie. Conséquence : près de 70% d’entre eux verraient leur taux d’endettement augmenter de manière alarmante, tandis que d’autres seraient contraints à un retour sur le marché du travail.
Accès à un médecin de famille
La problématique de l’accès à un médecin de famille a également été au cœur des discussions entre les députés et les personnes présentes. Faisant écho aux interventions de plusieurs participants, François Paradis a déploré l’accès très difficile à une telle ressource pourtant essentielle pour les aînés. Plusieurs aînés ont également fait part de leur sentiment de ne pas avoir tout le temps requis avec leur médecin pour faire le point sur leur santé. M. Paradis a d’ailleurs rappelé que sa formation politique poussait pour changer le mode de rémunération des médecins et mettre fin à leur incorporation, deux mesures susceptibles de renverser la vapeur.
Manque de mesures pour le maintien à domicile
Au cours de la consultation, il a été mentionné que près de 80% des personnes âgées préféraient un maintien à domicile plutôt qu’un placement en résidence. Hors, plusieurs aînés ont soulevé l’absence – ou les défaillances - de mesures en ce sens. Ainsi, une participante a déploré les difficultés et les obstacles à la transformation d’une maison traditionnelle en bi-générationnelle, tandis qu’un autre a déploré la perte d’une allocation pour personne vivant seule en cas de vie commune avec un ou une conjointe. Il a également été question du manque de ressources allouées aux soins de santé à domicile.
Maltraitance…
La journée s’est terminée sur un sujet des plus délicats, celui de la maltraitance envers les aînés. Une participante a ainsi relaté un épisode de maltraitance lors de la visite chez le dentiste. Le député, après avoir énuméré les différentes formes de maltraitance a rappelé : «l’important, c’est de dénoncer. Le blâme ne doit pas reposer sur les épaules de la victime, mais sur celles de l’agresseur».
Fort de cette consultation, Jean-François Roberge compte maintenant travailler activement avec son collègue de Lévis pour élaborer des propositions permettant de corriger les problèmes soulevés lors de la rencontre. M. Roberge tiens d’ailleurs à remercier les participants : «50% de la solution à un problème, c’est d’en parler. Maintenant, c’est à notre tour, les élus, de faire notre part du travail. Merci à tous les participants qui ont eu le courage de parler de leurs inquiétudes avec nous aujourd’hui».
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