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Droit à l’éducation et lutte contre les écoles religieuses illégales

Le député Roberge dépose son premier projet de loi à l’Assemblée nationale

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2 juin 2017
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Par Salle des nouvelles

Le député de Chambly Jean-François Roberge a déposé, jeudi à l’Assemblée nationale, le projet de loi 897 afin de donner plus de mordant à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et lui permettre d’intervenir pour assurer à tous les enfants, peu importe la religion de leur parent, une scolarisation qui répond aux valeurs québécoises et aux normes du ministère de l’Éducation.
 
Il s’agit du tout premier projet de loi déposé par le député, également porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière d’Éducation. Pour lui, les concepts de négligence et de scolarisation prévue actuellement dans la Loi sur la protection de la jeunesse sont trop flous et donnent carte blanche à certains milieux religieux pour scolariser des enfants sans suivre le cursus scolaire conforme aux exigences du gouvernement et valeurs québécoises.
 
« La situation dans certaines écoles religieuses illégales inquiète les Québécois. Depuis près de 15 ans, chaque fois que surviennent des cas sensibles dans l’actualité, le gouvernement libéral se ferme les yeux et refuse de s’en mêler. C’est assez, je refuse que des communautés religieuses isolent des enfants du reste du Québec et les empêchent d’être exposés aux valeurs enseignées dans nos écoles. C’est le droit à l’éducation de ces enfants qui est bafoué », explique M. Roberge, lui-même enseignant de profession.
 
Celui-ci demande au gouvernement libéral de saisir cette opportunité et d’enfin régler le problème grandissant des écoles religieuses clandestines. La solution du Parti libéral, qui a été de conclure des ententes avec certaines de ces écoles afin que les enfants puissent être scolarisés à la maison, ne fonctionne visiblement pas, puisque les cas d’enfants privés d’une éducation de qualité ne cessent de se multiplier.

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  • JC
    Julie Charette
    temps Il y a 7 ans
    Donner à la DPJ le mandat d'intervenir pour des raisons idéologiques et pédagogiques est une entreprise dangereuse, qui brime les libertés fondamentales des familles et des individus. En effet, en quoi le programme et les normes du Ministère constituent-ils le seul cursus valide? En quoi une éducation personnalisée qui s'en écarte, d'une façon ou d'une autre, est-elle de moindre qualité?
    Et qui se permet de décider quelles sont les valeurs québécoises? Dans une société démocratique saine, les valeurs devraient s'installer naturellement, du bas vers le haut, des individus vers l'État. Lorsque l'État choisit et impose des valeurs à la population, du haut vers le bas, notamment avec des lois coercitives déterminant l'éducation que tout enfant doit recevoir, avec ou sans le consentement de ses parents, on parle d'endoctrinement, voire de totalitarisme. Le Québec est une société plurariste et nos représentants se doivent de respecter cette pluralité, de reconnaitre que les membres des différentes minorités sont aussi des Québécois et que leurs valeurs, par conséquent, font partie des valeurs québécoises et doivent être reconnues comme telles.

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