Écoles vétustes de la circonscription de Chambly
Le Parti Québécois dénonce les coupures des libéraux

Par Salle des nouvelles
La députée de Marie-Victorin et marraine de la circonscription de Chambly, Catherine Fournier, dénonce le fait que le gouvernement ait choisi de retirer 670 M$ du réseau de l’éducation du Québec, alors que les besoins sont multiples et urgents, et les écoles, en fort mauvais état.
Elle est intervenue à l’Assemblée nationale jeudi matin à la période de questions pour dénoncer cette prise de position jugée irresponsable. « Ici, dans Chambly, le déficit d’entretien des établissements scolaires nécessite pourtant des investissements importants de plus de 15 M $ qui ne peuvent être réalisés si le gouvernement ampute les budgets. Il faut faire les bons choix », atelle déclaré d’entrée de jeu.
« Le gouvernement libéral a choisi de piger 670 M$ dans le budget de l’éducation et de consacrer cette somme à une baisse de taxes scolaires. Alors que le premier ministre Philippe Couillard reconnaît lui-même que sa distribution de bonbons électoraux n’aura aucune influence sur la réussite des élèves, il est étonnant qu’il s’entête ainsi à priver les écoles du Québec des sommes nécessaires à leur réfection ou à leur rénovation qui permettraient à nos enfants d’évoluer dans des milieux de vie stimulants favorisant leurs apprentissages », a par ailleurs constaté Catherine Fournier.
La députée de Marie-Victorin a tenu à interpeler le ministre de l’Éducation elle-même : « Ce n’est certainement pas le député de Chambly Jean-François Roberge qui poserait la question étant donné que comme porte-parole de la CAQ en éducation, il veut faire encore pire que le gouvernement libéral en privant nos écoles de 1,4 milliards de dollars », une surenchère qu’elle dénonce. Pour Mme Fournier, cela met en évidence le manque de crédibilité de la CAQ. « La CAQ prétend valoriser l’éducation, mais s’engage à baisser drastiquement les revenus du réseau. Qui peut croire ça? », questionne-t-elle. Elle ajoute : « Les Québécois ne sont pas dupes. Des réinvestissements en éducation et des baisses de taxes scolaires en simultané, ça ne balance pas. »
Le candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Chambly, Christian Picard, ajoute : « Les nouvelles inspections effectuées dans la circonscription l’ont démontré: nos écoles sont vétustes. 12 écoles sur 16 obtiennent un résultat mauvais ou très mauvais. Par exemple, les écoles primaires De Bourgogne, De Salaberry, Pavillon St-Basile et Jacques-Rocheleau se méritent la cote de « E ». C’est épouvantable! Pourquoi le député Roberge a laissé la situation se détériorer à ce point sans intervenir. Le rôle d’un député est de suivre cela et d’intervenir au besoin. Il ne protège pas nos services, il ne protège pas son monde. En plus, il est le porte-parole en éducation pour sa formation politique et il propose de priver les écoles du Québec de 1,4 G$. C’est irresponsable. Après la délocalisation des services du CLSC et nos écoles, quelles seront les autres conséquences de l’inaction de Jean-François Roberge. Il nous faut clairement un député qui protègera nos services et qui protègera nos gens. »
« L’éducation, ça devrait être la priorité permanente de la nation. Il est inacceptable qu’en 2018, au Québec, on ait des écoles qui tombent en ruine. Avec le Parti Québécois au gouvernement, la rénovation des écoles sera au cœur des priorités, et les budgets consacrés à l’éducation, à la famille et à la protection de la jeunesse seront protégés des coupes. Ça suffit, de jouer au yoyo avec l’avenir de nos enfants. Nous adopterons une loi bouclier qui assurera que l’éducation soit toujours financée à hauteur des besoins du réseau. La réussite de chacun, c’est le projet collectif du Parti Québécois », a conclu la députée.
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