Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Certaines exceptions seront par contre imposées.

Tous les administrateurs de sociétés d'État québécoises seront bientôt rémunérés

durée 18h00
13 mars 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Québec professionnalise les conseils d’administration de près d’une quarantaine de sociétés d’État dont les administrateurs, jusqu’ici, n’étaient pas payés.

Le ministre des Finances, Eric Girard, avait annoncé son intention d’aller de l’avant en octobre 2021 et le projet de loi en ce sens avait été adopté en juin de l’an dernier.

Ainsi, à compter du 1er avril prochain, les administrateurs de 37 sociétés d’État seront rémunérés selon une échelle salariale qui a été dévoilée lundi. Jusqu’ici, les conseils d’administration de seulement neuf sociétés d’État, dont Hydro-Québec, la Société des alcools du Québec ou Loto-Québec pour ne nommer que celles-là, recevaient une rémunération.

Au moment de déposer son projet de loi, le ministre Girard disait vouloir non seulement professionnaliser les conseils d’administration, mais aussi améliorer la qualité des candidats et rehausser l’attraction de ces postes.

Le gouvernement a donc établi quatre niveaux de rémunération selon, entre autres, la complexité, la diversité, le risque assumé et la taille de l’organisation ainsi que le niveau de responsabilité et la charge de travail des administrateurs.

Au niveau le plus élevé, qui regroupe les sociétés d’État mentionnées plus haut, le président du conseil d’administration recevra 42 400 $ par année et les administrateurs 21 200 $ par année. Une seule société d’État sur les six qui se trouvent à ce niveau n’offre aucune rémunération à son conseil d’administration, en l’occurrence l’Autorité des marchés financiers.

Au niveau deux, quatre sociétés d’État rémunèrent leurs administrateurs contre 12 qui ont des administrateurs bénévoles, incluant, étonnamment, la Régie de l’assurance maladie du Québec, la Régie du bâtiment du Québec, la SODEC ou la SÉPAQ. Ces administrateurs auront donc droit à compter du mois prochain à 31 800 $ par année dans le cas des présidents et à 15 900 $ pour les administrateurs.

Aucune des 22 sociétés d’État de niveau trois ou des deux sociétés d’État de niveau quatre ne paient leurs conseils d’administration. Dans ces deux derniers cas, les présidents recevront, respectivement, 21 200 $ et 10 600 $ par année alors que le salaire annuel des administrateurs sera de 10 600 $ au niveau trois et de 5300 $ au niveau quatre.

Dans tous les cas et à tous les niveaux, des primes annuelles variant de 1400 $ à 8400 $ seront versées pour la présidence ou la participation à divers comités.

Certaines exceptions seront par ailleurs imposées. Par exemple, les employés du secteur public ou d’une filiale de la société d’État ainsi que les juges d’un tribunal judiciaire qui agissent à titre d’administrateurs d’une société d’État ne pourront être rémunérés lorsqu’ils siègent sur un de ces conseils d'administration.

Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Droits de douane: l'économie mondiale montre des signes de résilience, dit Champagne

Le ministre canadien des Finances, François-Philippe Champagne, affirme qu'un nouveau rapport du Fonds monétaire international (FMI) montre que, si l'économie mondiale fait preuve de résilience face aux droits de douane américains, l'incertitude commerciale la freine. M. Champagne préside la réunion d'automne des ministres des Finances du G7 à ...

Publié le 14 octobre 2025

Taxe carbone: le Bloc estime que le fédéral doit 814 millions $ aux Québécois

Le Bloc québécois demande au gouvernement Carney de verser 814 millions $ aux contribuables québécois pour tenir compte du remboursement de la taxe carbone aux autres provinces. Le porte-parole du Bloc en matière de finances, Jean-Denis Garon, a accusé, mardi, les libéraux d’avoir «acheté des votes» en accordant un remboursement anticipé aux ...

Publié le 14 octobre 2025

Une vaste majorité de Québécois souhaite que l'avortement soit protégé avec une loi

Une vaste majorité de Québécois est favorable à ce que le gouvernement légifère pour protéger le droit à l’avortement, selon un sondage Léger commandé par la Coalition avenir Québec (CAQ). Un signe clair de l'inquiétude qui règne au Québec en raison du contexte mondial, selon le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, qui vient de déposer son ...