Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Premier ministre du Québec

Un référendum sectoriel en immigration n'est «pas nécessaire», dit François Legault

durée 09h30
9 février 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Après avoir lui-même soulevé l'idée en campagne électorale, le premier ministre François Legault juge maintenant qu'il n'est «pas nécessaire» de tenir un référendum pour réclamer à Ottawa les pleins pouvoirs en immigration.

«Je ne pense pas qu'on a besoin de faire un référendum pour demander aux Québécois s'ils souhaiteraient qu'on rapatrie des pouvoirs à Québec en immigration, c'est consensuel», a déclaré M. Legault à la période des questions, jeudi.

Le premier ministre répondait au chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, qui soulignait qu'il y a à peine deux jours, la ministre de l'Immigration, Christine Fréchette, ravivait l'idée d'un référendum en immigration.

Mme Fréchette avait également déclaré ne sentir aucune ouverture de la part de son vis-à-vis fédéral, Marc Miller, sur la question du rapatriement au Québec des pouvoirs en immigration, alors que M. Legault prétendait le contraire le 25 janvier dernier.

«Comment ça se passe la renégociation des pouvoirs en matière d'immigration avec le gouvernement fédéral, de façon générale?» lui avait alors demandé un journaliste. «De façon générale, ça se passe bien», avait-il répondu.

«Il y a beaucoup de discussions avec M. Miller. Je pense qu'il y a une ouverture. J'ai confiance qu'on va réussir à trouver des compromis avec le gouvernement fédéral», avait ajouté le chef caquiste.

«Je pense que M. Legault a eu des discussions auxquelles je n'ai pas assisté, a laissé tomber Mme Fréchette, mardi, lorsqu'interrogée à ce sujet. Jusqu'à maintenant, moi je n'ai pas personnellement eu d'ouverture de la part de M. Miller.» 

M. Legault n'y voit pas de contradiction. «La ministre de l'Immigration puis moi, on dit la même chose. On discute depuis un certain temps avec Marc Miller pour mettre des conditions de connaissance du français pour les immigrants temporaires», a-t-il dit.

Il a affirmé plus tard en point de presse qu'il souhaitait toujours obtenir les pleins pouvoirs en matière d'immigration. La demande a été faite «verbalement», a ajouté dans une mêlée presse distincte le ministre des Relations canadiennes, Jean-François Roberge.

«On va prendre tout ce qu'on peut avoir, a déclaré M. Roberge. Si on peut avoir davantage de pouvoirs, on va les prendre, c'est certain. Si d'aventure on ne peut pas avoir les pleins pouvoirs, on est capable de faire des ententes pour obtenir ce qu'on veut

M. Roberge a cité en exemple les discussions portant sur le programme de mobilité internationale et la nécessité pour les travailleurs étrangers temporaires d'apprendre le français.

En 2022, François Legault disait que le Québec risquait la «louisianisation» si Ottawa ne lui cédait pas les pleins pouvoirs en immigration. Il avait déclaré au congrès de son parti que la «survie de la nation québécoise» en dépendait.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Taxe carbone: le Bloc estime que le fédéral doit 814 millions $ aux Québécois

Le Bloc québécois demande au gouvernement Carney de verser 814 millions $ aux contribuables québécois pour tenir compte du remboursement de la taxe carbone aux autres provinces. Le porte-parole du Bloc en matière de finances, Jean-Denis Garon, a accusé, mardi, les libéraux d’avoir «acheté des votes» en accordant un remboursement anticipé aux ...

Publié hier à 12h00

Une vaste majorité de Québécois souhaite que l'avortement soit protégé avec une loi

Une vaste majorité de Québécois est favorable à ce que le gouvernement légifère pour protéger le droit à l’avortement, selon un sondage Léger commandé par la Coalition avenir Québec (CAQ). Un signe clair de l'inquiétude qui règne au Québec en raison du contexte mondial, selon le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, qui vient de déposer son ...

Publié le 13 octobre 2025

Augmentation des plaintes et des inspections liées à la langue

L'Office québécois de la langue française (OQLF) a effectué près de 10 000 inspections au cours de l'année écoulée, alors que la province intensifie sa lutte contre les entreprises qui ne respectent pas sa loi sur la langue. Au total, 9813 inspections ont été menées entre le 1ᵉʳ avril 2024 et le 31 mars 2025, ce qui représente une augmentation de ...