Le plus grand menteur débarque près de chez nous
Cet été, venez vous perdre dans le labyrinthe en tentant de sauver Pinocchio. Voilà ce que propose l’équipe du Labyrinthe Artic Gardens. Situé sur le boulevard du Séminaire, coin Carillon, le Labyrinthe Artic Gardens est une des grandes attractions de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Fort du succès des années antérieures, le Labyrinthe Artic Gardens propose cette année l’adaptation contemporaine du conte de Pinocchio. Pris dans les aléas de la vie d’aujourd’hui, le petit bonhomme de bois tentera de comprendre le respect de l’environnement et le concept du développement durable.
Le jeu d’aventure essayera de conscientiser les jeunes et moins jeunes aux problématiques entourant l’environnement par le truchement du théâtre. « J’ai tenté de m’inspirer de l’actualité afin de bâtir le scénario. Que ce soit les Bixi, le Plan nord ou la crise pétrolière, le sujet est infini », lance le scénariste et comédien Étienne Jacques.
Présentée en 6 tableaux, la production théâtrale regroupe 24 comédiens. Provenant majoritairement des écoles professionnelles, ces jeunes acteurs font preuve d’un grand professionnalisme devant les contraintes de l’extérieur. « C’est très demandant, explique Fany St-Cyr, relationniste pour le Labyrinthe Artic Gardens. Les comédiens doivent jongler avec l’assistance, les horaires non fixes et les délais d’attente selon l’affluence. »
D’une durée variant entre 2 h et 3 h, le parcours permettra d’amasser les indices nécessaires pour trouver la formule magique nécessaire pour le dernier tableau. Le site prendra vie à partir du 9 juillet prochain. « Je suis ravie du travail de tous les membres de l’équipe et j’ai bien hâte de voir jeunes et moins jeunes s’émerveiller à la vue de nos loufoques personnages », conclut le directeur artistique Christophe Magnette.
Un peu de technique
Le concept du Labyrinthe dans un champ de maïs a été développé en Belgique, il y a 15 ans, par Jean-Luc Arendt et Fabienne Delvaux. Les propriétaires du Labyrinthe Artic Gardens ont décidé d’importer le concept en 2007.
La plantation requiert un architecte-géomètre afin de délimiter la structure du labyrinthe. 894 points sont nécessaires afin de fixer le tracé. Dessiner à la chaux, le trajet est forgé par un tracteur. Environ 10 % du site est semé à la main, afin de créer un parcours des plus précis.
Présent sur le terrain, plusieurs kiosques démontreront les possibilités de l’écologie à la maison. « Cette année, la pédagogie de l’environnement est le point d’origine de l’histoire et du projet. À l’essence même de l’entreprise, l’environnement prend doublement son sens », conclut Mme St-Cyr.
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