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Oui, je le veux!

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18 juillet 2011
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Par Yves Bélanger

Qu’on se le dise : les mariages sont en baisse depuis des années. Toutefois, nous pouvons constater qu’une certaine recrudescence s’effectue tranquillement au sein de la génération des 20 à 30 ans. Les mariages ont changé, ils sont devenus familiaux et conviviaux. Ils sont désormais une célébration, plutôt qu’une cérémonie.

Portait de la société, les mariages sont à l’image de notre génération. Ils sont plus souvent festifs que protocolaires. Mais une chose reste la même : l’Amour compte toujours parmi les invités. Bien que la religion soit de plus en plus mise de côté, les rituels gardent leur place au sein de la cérémonie. « Nous voulions quand même quelque chose de solennel, même si nous ne nous mariions pas à l’église », déclare un jeune couple interrogé sur le sujet.

Prêtre de la Paroisse Saint-Joseph-de-Chambly, Augustin Casongo Milamba c.s.s.p. affirme que la moyenne des couples qui se marient se situe dans le début de la trentaine. « La plupart des personnes que j’ai accompagnées étaient dans la trentaine et ils avaient entre 1 et 3 enfants », a-t-il noté.

Marie-Josée Grenier, directrice ventes et restauration au restaurant  Fourquet Fourchette, dénote elle aussi la grande présence des enfants au sein des mariages. Pour accommoder cette nouvelle clientèle, le mariage sous forme de « Cocktail dinatoire » est de plus en plus tendance. « Lorsque je demande aux mariés pourquoi ils font cela, ils me répondent que c’est pour profiter de la présence des enfants. Ils veulent qu’ils participent. La journée débute à 11 h et se termine à 16 h »

Le restaurant, qui célèbre environ 50 mariages par année, déclare que la plupart des célébrations se font entièrement à l’établissement. « Les gens aiment que tout soit fait sur place. Tout se déroule désormais ici, les gens ne se déplacent plus », affirme Mme Grenier. L’horaire chargé des couples oblige certains d’entre eux à faire appel à des organisatrices de mariage. Toutefois, la grande majorité des mariées organisent elles-mêmes la cérémonie.

Peur de l’engagement

Natif du Congo, le prêtre Augustin Casongo Milamba c.s.s.p. affirme toutefois que le phénomène se produit aussi là-bas. « Dans les zones urbaines, les gens se marient vers la fin vingtaine ou début-trentaine. Ils ont alors fini les études et commencent à travailler », explique-t-il.

Le retardement de l’engagement est symptomatique de la génération Y. « À mon avis, lance le prêtre de 36 ans, la structure sociale dans laquelle on se trouve est très engageante. Elle oblige les personnes à mieux se préparer, comme avoir un bon emploi. »

Pour le jeune prêtre, la grande peur de l’engagement pour une longue durée est cruciale dans le déplacement de la moyenne d’âge des nouveaux mariés. Le concept d’indissolubilité que le mariage religieux demande fait peur à certains jeunes couples. « La jeune génération a peur de s’engager à long terme et les processus de séparation sont très grands et demandent beaucoup d’énergie. La peur du lendemain les incite à réfléchir plusieurs fois avant de se marier », lance-t-il.

Malgré la baisse des mariages religieux, il est intéressant de noter que la présence de la célébration eucharistique reste majoritaire pour ceux qui choisissent ce type d'union. « Bien que les couples aient le choix, la plupart choisissent de célébrer la messe durant le mariage. La paroisse Saint-Joseph-de-Chambly célèbre entre 20 et 25 mariages par année. La majorité de ceux-ci sont célébrés l’été.

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