Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La petite histoire du 1501, de Salaberry

durée 00h00
10 octobre 2011
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Le 1501, de Salaberry, qui abrite actuellement le Centre jeunesse de la Montérégie a tout d'abord été une maison d'enseignement privé fondée par les frères Oblats de Marie-Immaculée, en 1926. De 1926 à 1967, le séminaire a dispensé son savoir à plus de 3000 élèves de partout au Québec.

Rappelons que du côté des francophones, à cette époque, très peu de gens avaient accès à l'enseignement qui était surtout réservé à la classe aisée ou à ceux qui se dirigeaient vers la prêtrise. Avec la Révolution tranquille et la distanciation des Québécois envers la religion, l'école ferma ses portes en 1967.

En 1969, le 1501, de Salaberry, devient l'institut Anbar, un centre d'accueil privé pour personnes atteintes de déficience intellectuelle. En 1979, il est devenue une propriété du gouvernement du Québec. On le baptisa Centre d'accueil Anne-Le-Seigneur, en l'honneur d'une des premières colonisatrices de la Montérégie.

Le Centre jeunesse dans sa forme actuelle a été inauguré en 1989. Au départ, il accueillait des jeunes garçons qui se retrouvaient sous la Loi de la protection de la jeunesse. Puis, le besoin d'avoir un endroit pour encadrer de façon intensive les jeunes contrevenants devint prioritaire.

C'est donc en 1998 qu'une partie supplémentaire a été ajoutée à l'arrière de la bâtisse pour accueillir les jeunes qui commettent un délit et sont en attente d'un passage au tribunal. Le campus est le centre désigné à cet effet pour la Montérégie.

L'intégration du Centre jeunesse dans la communauté de Chambly semble s'être faite naturellement, entre autres, avec le verglas en 1998, où le centre a servi de lieu d'hébergement pour les citoyens, et par la suite, par l'intermédiaire de différents échanges de services avec des individus, compagnies ou organismes de la région. Le centre de réadaptation a su développer et entretenir la collaboration et l'entraide avec les Chamblyens.

Il entretient également de bons rapports avec le voisinage rapproché. Aux dires du propriétaire d'une maison située face au bâtiment, « les jeunes semblent très bien encadrés au quotidien en plus d'être organisés, côté activités. Il n'y a pas de bruit excessif, on ne vit pas de stress quant à leur présence, car tout est mis en place pour faciliter la cohabitation ». (C.D./G.L.)

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 12h00

Un rapport interne du MSSS fait état du besoin de redresser le réseau des CLSC

Le réseau des CLSC (Centre local de services communautaire) du Québec doit être remanié et recentré sur sa mission première d’être une porte d’accès aux services sociaux et de santé axée sur les besoins et réalités du territoire qu’ils desservent. Un document préparé pour le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) à l’approche du ...

Publié hier à 9h00

Le passeport canadien devance celui des États-Unis en matière d'accès sans visa

Les détenteurs d'un passeport canadien ont dépassé les Américains en ce qui a trait à l'accès sans visa dans le monde. Le Classement Henley des passeports place le Canada au 9e rang pour le nombre de pays que les citoyens canadiens peuvent visiter sans avoir à demander de visa, soit 183 pays, tandis que le passeport américain se classe au 12e ...

Publié le 16 octobre 2025

Dubé suggère de transférer des chirurgies au privé après un an d'attente

Un patient qui attend depuis un an pour se faire opérer dans le réseau public de la santé pourrait être transféré au privé aux frais de l'État. C'est ce que l'on apprend dans un mémoire préparé par le ministre de la Santé, Christian Dubé, qui a été présenté à ses collègues du conseil des ministres en juillet. Le document, qui n'a été rendu ...