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Heureux Chamblyens

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27 septembre 2012
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Par Claudy Laplante-St-Jean

« Les citoyens sont au cœur de nos décisions. Tout gravite autour d’eux ! Et ils sont heureux à 82,10 ! », s’est réjoui le maire de Chambly, Denis Lavoie, à propos des résultats de la consultation sur le bonheur de ses citoyens. Celle-ci a été commandée par la Ville après son bond du 19e au 6e rang dans l’Indice relatif du bonheur, afin d’en savoir plus sur ce qui rendait heureuse sa population.

C’est le fondateur de l’IRB, Pierre Côté, qui a analysé les résultats des questionnaires, une première au Québec.

« C’est intéressant le cas de Chambly, c’est un projet pilote. Aucune ville n’avait jamais fait ça volontairement. Chambly a été audacieuse. Les résultats confirment que Chambly a une âme, qu’elle n’est pas qu’une ville-dortoir », a indiqué M. Côté en rappelant que l’indice relatif du bonheur est l’évaluation que chacun fait de son propre état, en fonction de sa propre définition du bonheur.

Selon le sondage, l’indice du bonheur moyen des répondants chamblyens se situe à 82,10, soit 5,5 points au-dessus de la moyenne nationale. Dans le palmarès des villes du Québec, le résultat de Chambly était de 77,20. D’après M. Côté, l’IRB moyen se situe entre ces deux chiffres, ce qui est un excellent résultat.

« Je suis plus que satisfait des résultats. Ça vient valider que nous sommes dans la bonne direction par rapport aux décisions que l’on prend », a continué le maire.

Le sondage en détail

En plus des 24 facteurs (santé, finance, liberté, amitié, spiritualité, etc.), des questions spécifiques à Chambly ont été posées dans le sondage.

À la question « Parmi les éléments suivants, lesquels appréciez-vous le plus de la ville de Chambly ? », 39 % ont répondu sa localisation géographique, 21 % son volet historique et patrimonial, 19 % ses activités récréotouristiques, 16 % son dynamisme culturel et 5 % son caractère homogène. « Le choix de Chambly semble donc être plus rationnel qu’émotif, malgré que l’on reconnaisse à la ville de nombreux autres avantages », indique le rapport en précisant que l’importance de la localisation croît avec les années de résidence.

À la question « Personne n’aime payer des taxes, mais elles sont nécessaires. Dans le cas de la ville de Chambly, comment considérez-vous les taxes municipales ? », 59 % des répondants ont indiqué considérer favorablement les taxes de la ville tandis que seulement 10 % les ont qualifiées de nettement trop élevées par rapport à ce qu’ils obtiennent.

À la question « Vous arrive-t-il d’utiliser le transport collectif de la ville, que ce soit pour des déplacements locaux ou encore pour votre travail vers Montréal et d’autres villes ? », seulement 14 % des répondants ont dit l’utiliser sur une base régulière tandis que 59 % ont affirmé ne jamais l’utiliser.

À la question « Seriez-vous tenté d’utiliser plus souvent le système de transport collectif de la ville de Chambly si celui-ci devenait plus performant », 38 % ont affirmé que oui, 35 % ont indiqué n’avoir aucune intention de l’utiliser et 27 % ont hésité à se prononcer.

Rappelons que le sondage comportant 435 répondants compte une marge d’erreur de 4,7 %, soit 19 fois sur 20. L’échantillon était composé à 66 % de femmes et 33 % d’hommes. Du côté de l’âge, 27 % avaient entre 18 et 34 ans, 50 % entre 35 et 54 ans et 23 % avaient plus de 55 ans. La consultation s’est déroulée entre le 15 mai et le 17 juin via le site Internet de la municipalité.

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