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La politique, une passion pour Louise Lavigne

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3 mars 2013
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Par Yves Bélanger

Il y a à peine 30 ans, le monde de la politique était principalement réservé aux hommes. Des pionnières comme Thérèse Casgrain, et quelques années plus tard, Lise Payette et Pauline Marois ont permis d'ouvrir la porte de cet univers aux femmes. Aujourd'hui, elles sont nombreuses à s'impliquer en politique provinciale, fédérale ou municipale. C'est le cas de Louise Lavigne qui est à la tête de la Ville de Carignan depuis bientôt quatre ans.

C'est en 2005 que Louise Lavigne a fait le saut en politique lorsqu'on lui a proposé de se présenter comme conseillère municipale. « J'avais fait les manchettes à quelques reprises au cours de cette période car j'avais acheté et déménagé des maisons ancestrales de Chambly qui étaient vouées à la démolition afin de le sauver. C'est comme ça que les gens m'ont connu », explique celle qui vit à Carignan depuis 1979.

Quelques mois après son élection, Louise Lavigne a décidé de quitter le parti pour lequel elle avait été élue pour siéger à titre d'indépendante. « Je n'aime pas l'idée de devoir suivre une ligne de parti. Si ce n'était que de moi, il n'y aurait aucun parti politique à Carignan. Tous les candidats se présenteraient à titre d'indépendants. »

Elle explique que même si actuellement, elle et cinq des conseillers municipaux siègent au nom du même parti mais qu'elle n'en a jamais tenu vraiment compte. « Nous ne sommes pas tout le temps d'accord autour de la table des élus et je trouve cela sain. Cela permet de discuter, de négocier pour trouver des compromis et de mieux faire avancer les choses. »

Entourée d'hommes

Bien qu'au conseil municipal de Carignan, nous comptons cinq femmes pour deux hommes, la réalité est tout autre au sein de la MRC de la Vallée-du-Richelieu où Louise Lavigne siège à titre de mairesse. « Il n'y a que Diane Lavoie, mairesse de Beloeil, mairesse de Beloeil, et moi pour représenter la gente féminine au sein de ce regroupement d'élus qui compte 11 hommes. »

Elle avoue toutefois se sentir confortable dans son rôle au sein de la table des élus de la MRC et surtout, respectée de ses pairs. « Au début, j'ai dû faire mes preuves, mais ils ont vite compris qui j'étais une femme de défis et qui fait preuve d'une ouverture d'esprit. » Pour elle, il est primordial que les équipes qui dirigent les villes soient composées d'élus des deux sexes. « Nous ne travaillons pas les dossiers de la même façon et ce qui est intéressant car, de cette manière nous nous complétons très bien. »

Un rôle exigeant

Bien qu'elle encourage les femmes à faire de la politique, elle soutient que cette tâche n'est peut-être pas idéale pour des mamans de jeunes enfants. « C'est une expérience enrichissante mais qui demande beaucoup d'énergie et de temps. Nous siégeons sur plusieurs comités et devons être présents dans plusieurs événements. Ce n'est, à mon avis, pas évident à vivre quand on a des enfants en bas âges qui, eux aussi, ont besoin de beaucoup de soins et d'attention. »

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