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Richelieu cède les îles Saint-Jean à l'organisme Conservation de la nature

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3 avril 2013
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Les chevaliers cuivrés, ces poissons uniques au Québec, pourront désormais se reproduire en paix dans la rivière Richelieu. La municipalité qui porte le même nom a cédé les îles Saint-Jean, la principale frayère de cette espèce endémique, à l'organisme Conservation de la nature pour qu'elle en fasse un refuge faunique.

« Cette collaboration étroite entre les citoyens, la ville de Richelieu, Conservation de la nature et d'autres partenaires permet de croire à un avenir prometteur pour le chevalier cuivré », explique Nathalie Zinger, vice-présidente de Conservation de la nature au Québec en félicitant la Ville de son initiative.

Initiative d'ailleurs récompensée par un prix « Villes et villages à la rescousse !», qui vise à valoriser la participation des instances municipales dans des projets de rétablissements d'espèces en péril au Québec.

La municipalité s'est vue honorée, le 26 mars, par divers organismes environnementaux qui sont créateurs des prix, dont Nature-Action Québec, la Corporation de l'aménagement de la rivière l'Assomption, le Réseau des milieux naturels du Québec et la Conservation de la nature.

Les îles Saint-Jean s'ajouteront ainsi au refuge faunique Pierre-Étienne-Fortin, qui est déjà localisé sur la rivière Richelieu, à la hauteur des municipalités de Chambly et de Richelieu. Celui-ci est d'une superficie d'environ 63,12 hectares et abrite de 57 à 75 espèces, dont le chevalier cuivré.

Cette espèce de poisson, qu'on retrouve uniquement dans les rivières Richelieu, l'Acadie, des Mille Îles, des Prairies, entre autres, est très fragile.

«En plus de son régime alimentaire très spécialisé, l'espèce a une maturité sexuelle et une période de fraye tardives, rendant sa reproduction plus vulnérable à certaines pressions. L'érosion des berges, l'augmentation de la turbidité des cours d'eau par des activités agricoles, le rejet de contaminants par les eaux usées et l'artificialisation des rives sont des menaces qui pèsent sévèrement sur l'habitat du chevalier cuivré », indique le chargé de projets à Conservation de la nature au Québec, Julien Poisson.

Celui-ci est toutefois persuadé qu'avec les progrès en conservation et la recherche scientifique, l'espèce sera restaurée rapidement.

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