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Bédaine breakfast

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26 juin 2013
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Alors que certains de ses collègues l'ont traité de folle, Mélissa Bourbonnais n'a pas hésité un instant avant de choisir d'accoucher à la Maison de naissance de Richelieu pour laquelle elle n'a que de bons mots.

« J'ai quasiment le goût d'en faire un troisième pour y retourner ! », lance d'emblée la maman de Bastien et Léanie au bout du fil.

« Quand je disais que j'allais accoucher là, on me demandait si je faisais de la fièvre et on voulait prendre ma température. On m'a même traité de folle », ajoute Mme Bourbonnais, qui ne s'est pas laissé influencer par les mauvaises langues.

Son idée était faite depuis longtemps. La résidante de McMasterville attendait depuis un bon moment l'ouverture de la Maison de naissance Richelieu. Elle aurait d'ailleurs voulu bénéficier de ses services pour la naissance de son fils, mais celle-ci n'existait pas encore. « Quand j'ai su que la Maison était ouverte, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion. Je n'avais pas besoin du côté hôpital. Je voulais retourner au naturel. Nos grands-mères ont accouché toutes seules dans leur chambre, après tout », indique celle qui a grandement apprécié le suivi attentif offert par sa sage-femme durant toute sa grossesse.

Une expérience trop courte

En douleur, le 18 mai dernier, Mme Bourbonnais se rend à l'établissement de la rue Martel, où Johanne Berthiaume, sa sage-femme l'attend.

Si la future maman fait sa grande arrivée à 11 h 50, la petite Léanie se pointe le bout du nez, à 12 h 22, alors que le bain de la chambre de naissance n'est pas tout à fait rempli!

« Ça a été assez express, considérant que ça a pris 12 heures au premier, plus deux heures de poussées, se souvient celle qui se sentait en sécurité à la Maison de naissance. D'être là, ça m'a aidé à lâcher prise. Je n'étais pas stressée du tout. Ça m'a aussi aidé à prendre connaissance de mon corps, d'être à son écoute et de faire ce qu'il me dicte. »

Celle-ci apprécie grandement que sa sage-femme lui ait laissé gérer elle-même son accouchement. « À l'hôpital, à mon arrivée, on m'aurait mise dans une chaise roulante, avec un soluté et on m'aurait branché sur un moniteur. Ici, je ne me suis pas sentie envahie. J'ai pu pousser quand je le sentais, sans que personne ne me dise quoi faire. Johanne était là pour me soutenir », raconte-t-elle à propos de son expérience qu'elle a trouvée trop courte.

Le fait d'accoucher dans l'eau l'a aussi aidé à réduire la douleur, selon la principale intéressée.

Après l'effort intense, une aide natale est venue porter une assiette de fruits, de légumes et de noix, au grand plaisir de la nouvelle maman.

« Je me sentais comme dans un bed and breakfast, mais là c'était un bedaine et break fast ! », conclut Mme Bourbonnais en rigolant.

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