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Le DG de Chambly renvoyé

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21 novembre 2013
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Par Claudy Laplante-St-Jean

En arrêt de travail depuis plus de 10 mois, Jean Lacroix, directeur général de la Ville de Chambly, est maintenant sans emploi. Les élus ont procédé à son congédiement pour cause de «fautes lourdes dans ses fonctions», «manque de loyauté» et «lien de confiance rompu» dans une séance extraordinaire, le 19 novembre.

Même si la résolution présentée au conseil ne comportait seulement qu'un matricule, une source a confirmé au <I>ChamblyExpress.ca<I> que l'employé 1223 était bel et bien celui qui occupait le poste de directeur général depuis décembre 2009.

La liste des considérants ne laisse aucun doute sur l'identité de l'employé.

La résolution met en lumière le fait que l'employé a soustrait des documents originaux de la Ville de Chambly à son contrôle en violation de règles normatives de la Loi des cités et villes, qu'il a refusé de remettre un rapport qui a été fait sur le temps de la Ville de Chambly et par des employés de la municipalité, qu'il n'a jamais informé le conseil en aucun temps de ses démarches d'enquête personnelle et qu'il a choisi de rencontrer les médias et tenir des propos insidieux sur son employeur et son maire.

Rappelons que Jean Lacroix avait accordé une entrevue dans un média national, il y quelques semaines, afin de faire part de ce qu'il considère comme des irrégularités dans la gestion de contrats dans la municipalité, entre 2005 et 2007. Ce dernier a rédigé un rapport pour la Commission Charbonneau sur les dépassements de coûts dans certains contrats de la Ville et sur les liens entre le maire de Chambly et certaines firmes impliquées dans le dossier.

On peut aussi lire dans la résolution, entre autres, que plusieurs points ont mené à ce renvoi, dont «les nombreuses fautes lourdes de l'employé», «les fausses déclarations transmises par ledit employé à son employeur» , «le climat de travail malsain instauré par ledit employé», «l'ingérence politique auprès d'élus violant ainsi son devoir de neutralité politique», «le non-respect des conventions collectives».

De son côté, le maire de Chambly, Denis Lavoie, n'a pas voulu nommer aucun employé et a refusé de commenter cette décision.

Au moment d'écrire ces lignes, M. Lacroix n'avait pas donné suite aux demandes d'entrevue du Journal.

Des questions sans réponse

C'est Richard Tétreault, élu président d'assemblée pour l'occasion, qui a présidé la séance alors que Denis Lavoie, maire de Chambly, était coincé dans la circulation à la suite des deux accidents ayant eu lieu sur la 112.

Le point, proposé par Serge Gélinas et appuyé par Luc Ricard, s'est réglé très rapidement et la séance a été levée, alors que Louise Lavigne, ancienne mairesse de Carignan qui possède une résidence à Chambly, a tenu à en connaître plus sur le dossier.

M. Tétreault a indiqué qu'un manque de loyauté de l'employé 1223 et un lien de confiance rompu avec la municipalité étaient, entre autres, à l'origine de cette action.

Au micro, une citoyenne a demandé le nom de l'employé. Sans réponse du conseil municipal.

Francine Guay, nouvellement élue, dans le district 8 s'est aussi plainte, du «manque de transparence» dans le dossier.

«Je n'ai eu aucune information, aucun dossier pour prendre une décision. Par respect pour les citoyens, j'aurais aimé avoir le dossier, un rapport. Je ne sais pas c'est qui cet employé», a affirmé Mme Guay.

Richard Tétreault a alors répondu que des rencontres ont eu lieues à ce sujet, avant que Lucette Robert, ancienne conseillère du parti Action Chambly se lève dans la foule et demande la levée de l'assemblée.

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