Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

De l'aide de Chambly pour un couple de Lac-Mégantic

durée 00h00
4 février 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Claudy Laplante-St-Jean

Depuis la tragédie du 6 juillet, la vie de Bernard St-Hilaire et de Louise Lajeunesse est sur pause. Privés de leur gagne-pain, les Méganticois vivent dans l'attente afin de savoir ce qu'il adviendra de leur entreprise de nettoyage de vêtements, qui, vu son emplacement dans la zone sinistrée, est inaccessible. Sensible à leur situation, la Chamblyenne Chantale Touchette, a décidé de remettre le reste de l'argent amassé au courant des derniers mois, soit 2 000 $, au couple.

«C'était notre plan de retraite. Ça vient de tomber à zéro», a confié avec émotions M. St-Hilaire. En compagnie de sa conjointe, l'homme d'affaires a conduit les kilomètres séparant Lac-Mégantic et Chambly pour rencontrer la bonne samaritaine Chantale Touchette.

Photos à la main, le duo a raconté au Journal son quotidien depuis le fameux jour où les wagons-citernes ont déraillé dans le centre-ville de la petite municipalité. N'ayant pas accès à leur commerce, mais voulant toutefois garder leur clientèle, les deux courageux ont décidé de continuer d'offrir le service de nettoyage, mais d'une façon plus compliquée et coûteuse.

«Les gens viennent nous porter leurs vêtements à la maison. Après, avec une dizaine de commandes, je monte à une heure d'ici, au nettoyeur de Saint-Georges, pour faire nettoyer les vêtements. C'est mon essence, mon temps et ça me coûte plus cher»,  a expliqué celui qui traitait entre 60 et 75 commandes par semaine à Lac-Mégantic.

Même sans entrée d'argent, le couple doit continuer de payer son hypothèque et ses taxes. Les deux partenaires ont aussi dû démolir une partie du nettoyeur, afin de faire sortir les machineries, qui sont maintenant entreposées à leurs frais.

Mais, le plus dur, pour Bernard et Louise, c'est de ne pas savoir. «Il n'y a rien de clair. On pense qu'ils vont démolir la bâtisse. Si la Ville ne nous offre pas un autre terrain, on ne réinvestira pas là-dedans, a continué Mme Lajeunesse. On est rendu à penser aux plans B, C, D, E, F, ou même G.»

@ST:Une campagne de plusieurs mois

@R:Depuis la nuit du 5 au 6 juillet, la propriétaire du Centre professionnel du mieux-être Chantale Touchette, s'implique afin amasser des fonds pour les membres de sa famille, qui, endeuillés, sont incapables de retourner au travail. Cette dernière a perdu sa nièce Thalita et ses deux fillettes dans la tragédie du Lac-Mégantic.

En plus d'avoir gardé ses pourboires pour la cause et d'avoir fait un événement spécial de massage sur chaise, la passionnée a aussi recueilli des dons au spectacle de Kevin Parent, qui a eu lieu à Richelieu, cet été, et a même organisé sa propre soirée dansante.

En remuant ciel et terre, la Chamblyenne a amassé 8 637 $, dont près de 6 000 $ ont été remis à sa famille.

«Les gens m'ont fait confiance. Je veux qu'ils sachent la suite, c'est important pour moi», a-t-elle lancé en remettant avec un grand sourire le 2 000 $ au duo.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 4 juillet 2025

Hospitalisation forcée: des victimes potentielles pourraient avoir une indemnisation

Près de 50 000 Québécois pourraient avoir été victimes de gardes préventives qui ont été prolongées de manière illégale et peuvent bénéficier d'une indemnisation dans le cadre d'une action collective. La garde préventive est considérée comme la première étape de l'application de la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente ...

Publié le 4 juillet 2025

Grève de plusieurs syndicats de paramédics: les services essentiels déterminés

Le Tribunal administratif du travail vient de rendre sa décision concernant les services essentiels — très étendus — que devront dispenser des paramédics qui doivent déclencher une grève à compter du 6 juillet à 00h01. Trente-cinq avis de grève à durée indéterminée ont été transmis pour ce moment, dans plusieurs villes du Québec, de la part de ...

Publié le 1 juillet 2025

Les téléphones cellulaires fêtent leurs 40 ans au Canada

Pierre Robitaille se souvient de la gêne qu'il ressentait en 1985 lorsqu'il passait ses appels cellulaires avec un appareil encombrant fourni avec son étui de transport. Maintenant âgé de 86 ans, M. Robitaille a été l'un des premiers au Canada à souscrire à un forfait sans fil lorsque celui-ci est devenu disponible il y a 40 ans, le 1er juillet ...