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Les martinets ramoneurs débarquent à Chambly

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22 mai 2014
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Les Chamblyens cohabitent depuis peu avec un voisin à plumes et à bec, le martinet ramoneur. Étant menacée d'extinction depuis 1940, 7% de cette espèce d'oiseaux a élu domicile pour quelques semaines dans l'imposante cheminée de briques rouges à l'arrière du Centre administratif et communautaire, le temps de reprendre des forces avant de faire leur nid.

Si vous levez les yeux vers le ciel, surveillez un petit oiseau qui ressemble à une hirondelle. Ils sont environ 150 présentement à utiliser la cheminée inutilisée comme dortoir en période migratoire.

«Ce sont des oiseaux migrateurs. De mai à septembre, ils sont ici pour se reproduire, tandis qu'ils passent le reste de l'année dans le Sud. Ils se retrouvent tous dans le dortoir avant de se diviser et de se répandre pour faire leur nid en couple dans d'autres cheminées», a expliqué Geneviève Poirier, du Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire.

D'ici la mi-juin, les martinets ramoneurs quitteront leur dortoir de Chambly, le seul officiellement répertorié dans la région.

«Cette espèce protégée a décidé de faire partie de la Ville du bonheur!», a lancé à la blague le maire de Chambly, Denis Lavoie, qui a précisé que la municipalité allait prendre toutes les mesures appropriées pour préserver l'habitat de cet oiseau.

En plus de laisser l'entrée de la cheminée intacte, la Ville ne devra pas ramoner la cheminée entre les mois d'avril et août. En cas de travaux dans celle-ci, la municipalité informera aussi le Centre de la Nature afin de minimiser l'impact sur l'habitat de cet oiseau.

En péril

En 40 ans, 95% de la population des martinets ramoneurs est disparue de la carte, faisant de cet oiseau une espèce menacée depuis 2007.

«C'est un oiseau qui se nourrit d'insectes. Il peut en manger plus de 1 000 par jour. Avec l'apparition des insecticides, sa nourriture s'est mise à disparaître. C'est aussi un oiseau qui nichait dans de gros arbres creux. Avec le défrichement, il s'est mis progressivement à dormir et à nicher dans les cheminées», a indiqué Mme Poirier en précisant que les cheminées étaient de moins en moins accessibles en raison des gaines métalliques.

Soirée d'observation

Le Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire invite toute la population à venir observer cette espèce menacée, le 2 juin, dès 19h.

L'activité débutera par une conférence et sera suivie d'une période d'observation.

Il est recommandé d'apporter des jumelles afin de mieux voir la centaine de petits oiseaux qui voleront au-dessus de la cheminée du 56, rue Martel.

En cas de pluie, l'événement sera annulé. Pour plus d'informations, communiquez avec le Centre de la Nature au 450-467-1755.

 

 

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