Un Montérégien sur cinq affecté par l’herbe à poux

Par Diane Lapointe
SANTÉ. L’allergie à l’herbe à poux complique la vie d’un Montérégien sur cinq chaque été.
Le directeur de santé publique de la Montérégie explique que l’on peut contribuer à réduire l’inconfort chez les personnes allergiques au pollen d’herbe à poux en arrachant les plants et en tondant la pelouse au bon moment.
« Ce sont des gestes simples qui peuvent faire une grande différence », indique Dr Alain Poirier.
Arracher la plante l’empêche de libérer son pollen qui provoque le rhume des foins. De plus, elle n’aura pas le temps de produire des semences qui feront naître d’autres plants l’année suivante.
L’herbe à poux peut envahir les pelouses peu entretenues. Tondre la pelouse avant la fin juillet est un moyen simple d’éviter que la plante émette son pollen. Pour plus d’efficacité, il est important de répéter la tonte à la mi-août.
Facile à reconnaître
On l’aperçoit le plus souvent en bordure des routes, des trottoirs ou aux limites des terrains. Contrairement à l’herbe à puce qui déclenche une réaction cutanée lorsqu’on entre en contact avec sa sève, on peut retirer l’herbe à poux à mains nues sans problème.
Le pollen d’herbe à poux entraîne plusieurs symptômes chez les personnes allergiques : éternuements, congestion nasale, toux, yeux larmoyants et maux de tête. Il peut aggraver l’asthme, perturber le sommeil et nuire à la concentration.
Pour réduire les symptômes, on recommande aux personnes allergiques de réduire leurs activités en plein air entre 7 h et 13 h les journées chaudes, sèches et venteuses, d’éviter de faire sécher leurs vêtements à l’extérieur ou de tondre elles-mêmes la pelouse, de se tenir loin des autres irritants (dont la fumée de tabac) et d’utiliser un climatiseur ou un système de filtration d’air au lieu d’ouvrir les fenêtres.
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